élégie aux bois peints
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Le soleil a tendu sa toile
aux quatre coins du portulan
une araignée Azuréenne
a tracé son sillon velours
sur le grand cercle des voyages.
Magellan oublié il se laisse flotter
sur les ondes vagabondes
de la chevelure boisée.
Un compas gyroscopique
lui lacère pourtant le cœur.
SUITE… >>> 15
Peint de tes manques d’horizons
Je me pensais amant charpentant ta maison
Futile prétention
Là, oublié de rouille, voici ce clou d’expiation
Qui me crucifie d’abandon
Rédigé par : Yann | 26 janvier 2006 à 12:01
Cruelle photo que celle-ci, douloureuse écharde, crucifixion, rouille qui gangrène le coeur, je frissonne en la regardant. Le brillant du bleu n'y fait rien, les écailles comme autant de plaies vives, lézardes de l'âge, failles sans appel, vides sillons où même la lumière ne vient plus, sombritude éternelle.
Rédigé par : pascale | 26 janvier 2006 à 12:46