« Le poète est l’homme
qui a en lui un dieu immanent,
et comme le médium
de cette immanence. »
Juan Ramón Jiménez
Ph, G.AdC
SOL
El agua eterna – en sombra – canta
Y las floras nuevas la escuchan.
Aqui no venga nadie mas
Que la mujer desnuda !
SOLEIL
L’eau éternelle – dans l’ombre – chante
Et les fleurs nouvelles l’écoutent.
Que ne vienne personne ici
D’autre que la femme nue !
Juan Ramón Jiménez, Beauté (en vers) [1917-1923 [Belleza (en verso), 1917-1923], José Corti, Collection Ibériques, 2005, pp. 30-31. Traduction de Bernard Sesé.
NOTICE BIO-BIBLIOGRAPHIQUE
Le poète espagnol Juan Ramón Jiménez est né le 23 décembre 1881 dans la petite ville d'Andalousie de Moguer (Huelva). Il perd son père à l'âge de dix-neuf ans. En 1903, il fonde la revue Helios. Il s'exile en 1936 aux États-Unis avant de s'installer en 1951 à Porto-Rico avec son épouse Zenobia Camprubí Aymar. Il reçoit le prix Nobel le 25 octobre 1956 et meurt le 29 mai 1958 à Santurce.
Sélection bibliographique
Chez José Corti :
- Espace, 1988
- Pierre et ciel, 1990
- Fleuves qui s'en vont, 1990
- Été, 1997
- Éternités, 2000
- Poésie en vers, 2002
Chez d'autres éditeurs :
- Sonnets spirituels, Aubier, 1989
- Platero et moi, Seghers, 1994
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Bonjour du sud, aujourd'hui sous un ciel parisien tout gris!! Mais cette météo ne doit pas nous rendre triste en cette nouvelle année! Je vous présente ainsi tous mes voeux, de santé, de bonheur et de sérénité...
Rédigé par : Jérôme Simonet | 05 janvier 2006 à 10:34