16 janvier 1987 | Création de Atys à l’Opéra-Comique de Paris

Éphéméride culturelle à rebours

Le 16 janvier 1987, à l’occasion du tricentenaire de la mort de Jean-Baptiste Lully, William Christie et Jean Marie Villégier créent Atys à l’Opéra-Comique (salle Favart) de Paris. Une tragédie lyrique en cinq actes sur un livret de Philippe Quinault.     La création de Atys est le fruit d’une fervente collaboration entre deux passionnés du baroque. William Christie, pour la direction musicale des Arts Florissants, et Jean-Marie Villégier pour la mise en scène. Les décors ont été réalisés par Carlo Tommasi. Les costumes sont de Patrice Cauchetier, les éclairages de Philippe Arlaud. Et la chorégraphie est de Francine Lancelot. La première d’Atys remporte un vif succès, confirmé par un triomphe international. Source : Guy Spielmann, Spectacles du Grand Siècle, 26 août 2005.     Créé par Jean-Baptiste Lully, Atys a été représenté par l’Académie Royale de Musique le 10 janvier 1676. « La cour s’est pressée aujourd’hui à Saint-Germain pour beaucoup pleurer la mort d’Atys et celle de Sangaride ». Cela se passait dans la Salle des Ballets du château de Saint-Germain-en-Laye.     Quinault, inspiré par les Fastes d’Ovide, reprend le drame d’Atys et de la déesse Cybèle. Le librettiste soumit cinq plans au Roi afin qu’il en choisisse un. Puis, il remit son projet à Lully afin qu’il prépare « divertissements, danses et airs à chanter ». Un opéra tout en demi-teintes. Où la mort et la castration ne seront pas montrées.     « On dit que le Roi se reconnaît dans cet Atys insensible à l’amour ; que Cybèle ressemble fort à la Reine, et Sangaride à Mme de Maintenon ». La Cour dit de Atys qu’il sera l’opéra du Roi. Un spectacle digne de sa gloire.

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■ Écouter | voir aussi ▼ → (sur YouTube) des extraits de l'opéra Atys parmi de nombreux autres, dont le final.

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Comments

[Rédigé par : Nadine Maria Mons]

[Courrier d'Italie]

Bonjour Angèle Paoli, bonjour Terres de Femmes,

Je cherchais des infos sur Philippe Arlaud, metteur en scène, et me revoici chez vous comme l'autre fois au sujet d'Alda Merini.

Il me plaît de connaître qui j'aurai peut-être la chance de croiser pour une figuration au Théâtre de l'Opera Carlo Felice de Gènes.

Moi-même je présenterai le 21 mars une première européenne d'un concert intitulé Une Voix Un Violon qui sera le départ de ma deuxième vie. Nous aurons aussi le plaisir de faire connaître l'oeuvre que réalise l'Associazione La Caramella Buona en luttant contre la pédophilie.

Comme me le disait un père jésuite, l'Art a toujours aidé à dépasser les frontières humaines et spirituelles, et donc je me courbe devant les grands qui nous ont laissé leur esprit vivant que nous pouvons reproduire avec les sons humains ou instrumentaux et leur demande de me soutenir pour les honorer au mieux de leurs désirs.

Et donc si Jean-Baptiste Lully voulait m'aider, je lui en serais très reconnaissante.

Bon travail à tout le monde. Sur les Terres de Femmes, les Mélodies courent.

Nadine Maria Mons