Ph., G.AdC
PREMIER ANNIVERSAIRE DE TERRES DE FEMMES
Demain, le 10 décembre 2005, Terres de femmes fêtera son premier anniversaire. L’occasion pour moi de re-parcourir mes terres. De jeter un regard en arrière sur le travail accompli, de savourer les plaisirs et les bonheurs vécus, faits de belles rencontres et de belles découvertes. Et de mettre au clair ce que je sens se profiler pour les mois qui viennent.
Tout d’abord, un hommage. Si Terres de femmes existe, c'est en premier lieu grâce à Florence qui, la première, m'a invitée et initiée - avec patience et amour - aux arcanes du blog ; si Terres de femmes respire et vibre aujourd'hui, c’est grâce aux deux hommes qui m’épaulent dans cette aventure de l’écriture et de la créativité. Deux hommes amoureux de mon travail et amoureux du travail bien fait, amoureux aussi de mon « âme », comme ils le disent entre eux. Une âme passionnée, tourmentée, rarement satisfaite, dont ils supportent au jour le jour, heure après heure, en s’épaulant l’un l’autre, les fantaisies, les folies, les aléas fantasques et la curiosité effrontée. Autour de moi, Angèle, et avec moi, Yves et Guidu, Guidu Antonietti di Cinarca et Yves Thomas. Mon Webmestre et mon photographe/iconographe.
L’un assure l’édition, qui comprend notamment l’intercohérence et la validation des informations et des sources, le design, la normalisation et l’harmonisation typographique, la navigation à l’intérieur et à l’extérieur des Terres, la conception de systèmes d’indexation raisonnée (index et corrélats), l’encodage des données, la maintenance et le suivi des mises à jour. Et tout le travail de veille. Tant sur le suivi de la messagerie que sur celui de l’audience.
L’autre nourrit Terres de femmes de ses superbes photos, pilote avec perspicacité les choix iconographiques, retravaille et peaufine avec brio les matériaux images, va à la pêche aux informations, participe en permanence aux débats d'idées dans ce creuset bouillonnant qu’est devenu Terres de femmes. Ensemble Guidu et Yves échangent, récapitulent, discutent. Sur la ligne éditoriale à suivre, sur les améliorations à apporter aux différentes fonctionnalités mises en place. Sur les qualités esthétiques et ergonomiques de Terres de femmes. Avec moi, et en concertation permanente avec moi. J’aime leur savoir-faire et leurs exigences. Ils me comblent et me nourrissent.
Terre trinitaire, Terres de femmes est une terre de passion, où textes et images trouvent leur équilibre et leur force dans le jeu constant des mises en perspectives et complémentarités de nos trois imaginations, de nos trois sensibilités, de nos trois cultures. Il y a d'abord mes désirs, mes topiques et, dans ce cabotage permanent qui nous conduit tous trois d’une rive à la rive opposée, il y a Yves et Guidu qui ébauchent pour moi les lignes de force de ce paysage qui est le mien. Paysage où se superposent des visages multiples, combinaisons mûrement réfléchies de textes, poèmes, images, photos et compositions divers.
Terre mouvante, en perpétuelle construction que celle de Terres de femmes. Certains accostent depuis toujours à ses rivages, d’autres le temps d'une accolade sur la jetée du port. Certains s’en éloignent. Reviennent parfois après un temps d’exil. Les visiteurs de passage sont nombreux. Les fidèles aussi (environ 250 sur les 8 à 900 visiteurs par jour). Parmi eux, les présences discrètes et silencieuses, ou les voix plus affirmées qui écrivent et déposent régulièrement poèmes et contributions. Kaléidoscopique, anamorphique, Terres de femmes est une terre brûlante de rencontres. Une terre de feu. Les sensibilités se croisent, les amitiés se forgent, les découvertes y sont riches et prometteuses.
Au fil des jours, au fil du temps, sur cette immense mappemonde en mouvance et gestation se profilent des latitudes nouvelles. D’autres expositions sont en préparation, d’autres projets d’écriture s’amorcent. Autour d’une charte trinitaire commune qui s’articule autour de trois maîtres mots : exigence, rigueur, précision. Trois critères qui n’excluent nullement la fantaisie qui est mienne. Mais qui, bien au contraire, l’exaltent et la magnifient.
Angèle Paoli

Ph., G.AdC
POST-SCRIPTUM : Pour fêter cet anniversaire, j’ai décidé de faire une pause de quatre jours à compter de ce vendredi matin. Je reviendrai lundi soir. Une fête, mais aussi une respiration qui m’est de temps en temps nécessaire pour que Terres de femmes puisse conserver son souffle.
une lectrice et admiratrice très assidue mais muette qui se dépêche de sortir de cet état pour vous souhaiter la meilleure respiration qui soit, un bon anniv' à la belle terre de générosité.
Rédigé par : ana assunção | 08 décembre 2005 à 20:17
Merci, Ana. Je sais que vous êtes là, là-bas dans votre si beau pays, qui m'a souvent rappelé la Corse. Je vous ai d'ailleurs croisée le 18 novembre dernier. Savez-vous qu'il m'arrive souvent d'écrire pour des lectrices qui ont cet air lointain qui vous ressemble ?
Rédigé par : Angèle | 08 décembre 2005 à 22:59
Flap ... un ti flap et l'oiseau se pose ... et dépose ...
nouvel arrivant ... je me dois tout d'abord de remercier Angèle pour l'accueil qu'elle a accordé à l'oiseau lors de son arrivée sur le site ... la féliciter du travail ... car il s'agit vraiment d'un énorme travail ... qu'elle réalise et du résultat obtenu ... une belle oeuvre que Terres de femmes ... BRAVO !!!
l'zozio nétique zépigloptaire
busard
Rédigé par : busard | 09 décembre 2005 à 13:08
Les mots me manquent pour dire mon bonheur de voyager sur vos Terres à tous trois. Je suis toute neuve ici mais tellement bien installée. Alors longue vie à Terres de Femmes, avec plein de rencontres, de découvertes et de battements de coeur à venir.
Rédigé par : pascale | 09 décembre 2005 à 15:51
Depuis que je lis ton site, Angèle, je voyage... Tu m'as remis en mémoire tant d'auteurs aimés, tant de musiques et de peintures !
C'est un travail immense que tu fais presque chaque jour et parfois plusieurs fois par jour.
Sois-en remerciée, simplement mais de tout mon coeur.
Terres de femmes est né quasi le même jour que moi !
Terres de femmes et terre de feu...
En toute amitié, je t'embrasse.
Nobody
Rédigé par : nobody | 10 décembre 2005 à 10:40
Bonjour Angèle!
Profitez bien de ces 4 jours de respiration. Cela semble plus que nécessaire au vu du travail que vous fournissez. Je vous ai trouvée au détour de recherches de poésies et je vous lis tous les soirs, visiteuse silencieuse (pas toujours), mais toujours surprise de la somme d'informations que vous m'apportez sur les arts, domaine qui m'intéresse essentiellement : je peins, je photographie, j'écris... je cherche, je rame, je cherche encore, je trouve quelquefois!! mais surtout je m'amuse!!
Bravo au photographe, c'est toujours très chouette! Epatant aussi, mais pas dans le sens "chouette" mais dans le sens "j'en tombe par terre", le travail effectué par votre ami qui gère techniquement le blog. !!! Bref, un très bon anniversaire de la part d'une bretonne 100% qui habite en Catalogne et qui connait bien votre île.
Très cordialement
Rédigé par : Anie Tor | 11 décembre 2005 à 11:39
Tous ceux qui aiment Terres de femmes participent en esprit à cette fête
anniversaire. Sont heureux d'en savoir plus sur l'organisation tripartite, très
efficace, qui en assure la réussite. Encore Bravo.
Rédigé par : Jean-Marie | 12 décembre 2005 à 10:26
merci pour ces voyages vers les terres de femmes...
bon anniversaire et longue vie!
Rédigé par : Yann | 12 décembre 2005 à 14:35
J'aime accoster cette terre, y enfouir mes pieds nus au cœur du sable chaud.
Au fil de ma promenade respirer les odeurs de mer et terre mêlées, laisser se déposer sur ma langue le sel des vies de femmes aux plumes sûres bien trempées.
J’aime à m’y arrêter longuement, les jours au ciel d’azur ou les jours de grands vents, pour m’imprégner des mots qui courent dans les airs, les absorber peut-être. Improbable filet.
Contempler l’horizon, l’immensité des flots, se dire que sur cette terre, il faudra revenir. En écumer les lignes.
Puis reprendre ma marche, car il faut repartir, avec dans la besace des poignées d’une terre riche, aux sillons bien tracés et un goût de fruits rouges persistant dans la bouche.
Bon anniversaire à Terres de Femmes et félicitations pour ton travail Angèle, sans oublier Guidu et Yves bien sûr.
Rédigé par : chrysalide | 12 décembre 2005 à 22:22
Merci à toutes et à tous qui venez me dire avec passion, avec chaleur, avec tendresse tout ce que mes terres vous apportent de plaisirs et de bonheurs. Votre présence, même discrète, me comble. J’ai aussi besoin de vous, mes fidèles lectrices et lecteurs, pour tracer mon sillon, l’orienter vers d’autres espaces et ouvrir de nouveaux horizons. Avec chacun de vous, je me sens en partance et en partage.
Merci à Ana du Portugal, à busard, l’oiseau poète, à Pascale, ma nouvelle îlienne, à nobody, soeur jumelle de mes terres, à Anie l’artiste catalane brezhoneg ar mor, à Jean-Marie, l’ami des poètes, à Yann l’écumeur des mers insoumises, à Chrysalide qui s’enroule dans ma toile. Et à tous ceux et celles qui, dans le silence, me lisent...
Rédigé par : Angèle | 13 décembre 2005 à 01:30
Autre anniversaire : le 11 décembre 2004, Guidu ouvrait son Photolog Portraits de femmes. Un modèle du genre.
Rédigé par : Yves | 13 décembre 2005 à 08:59
ANNIVERSAIRE !!! __________
Le 11 décembre 2004 à 12:20 un certain CRITIAS
"… Né sans doute entre -450 et -460, mort en -403, Critias (en grec Κριτίας / Kritías) fut un homme politique, un philosophe, un orateur et poète athénien. Cousin de Platon, il figure au début du Timée et dans le Critias (cette identification est cependant contestée : il pourrait s'agir de son père, nommé lui aussi Critias), ainsi que dans le Charmide. Issu d'une famille aristocratique, il était connu pour sa beauté, son intelligence, son énergie et son activité en tous les domaines à la fois…"
déposait un commentaire ICI
Critias est en fait le pseudonyme de Yves qui déposa en son temps de nombreuses et passionnantes contributions sur un site littéraire très connu ! J’invite qui veut à en juger ICI ! Même si le téléchargement est un peu lent !
Grazie a te Ivucciu
Guidu____
Rédigé par : Guidu | 13 décembre 2005 à 11:38
Je suis très touchée, Angèle, que vous ayez pensé à mentionner le tout petit coup (de plume ?) que j'ai donné à une idée qui était en germe un peu chez chacun de nous, afin que vous aussi vous vous empariez, quelques jours après moi, de ce que je pressentais alors être un instrument formidable. Autorisant toutes les compositions au sens musical du terme. Car c'est ainsi que je ressens votre Terres de femmes, une composition (et vous nous montrez que la partition est en fait interprétée au jour le jour par un trio) où l'écriture est au premier plan, la vôtre, qui s'épanouit et s'amplifie au fur et à mesure que le temps passe, avec l'appui, oui, des très belles images et des textes d'autrui. Il y a une grande cohérence dans la démarche, et ce n'est pas le moindre paradoxe, dans la mesure où vous traitez, ne serait-ce que via l'Ephéméride, de matériaux souvent très divers (la littérature mais aussi l'histoire avec un grand ou un petit H, la chanson, la musique, etc.). La Corse étant une île, elle n'est pas par définition extensible, mais les Terres de femmes étant îles imaginaires et plurielles, on ne peut que souhaiter qu'elles gagnent encore du terrain...
Rédigé par : Florence Trocmé | 13 décembre 2005 à 11:42
Caru Guidu, me voici démasqué ! Du coup, chacun a pu lire ma façon de voir et d'aimer Terres de femmes :
« TdF... Une terre de fantasmagorie, une terre de fantaisie, une terre de folie parfois, mais aussi une terre de mémoire retrouvée dans laquelle se dessinent peu à peu les linéaments d'un paysage intérieur totalement à vif, mais dont les arrière-plans sont fascinants. »
Très souvent, sur ce sujet, Angèle m'entend faire référence au film de Fellini : Fellini Roma. Mises au jour, les fresques du sous-sol de Rome se délitent et s'estompent, celles de Terres de femmes, à mes yeux, se recomposent comme la cosmographia de Ptolémée. Au moment même où j'écris ces mots, je suis pris d'un fou rire, car je pressens qu'Angèle va me répondre qu'au musée du Vatican, la carte de Corse a la tête à l'envers. C'est exact. Avec un ancrage cependant, c'est que son village y est déjà répertorié, sous la forme archaïque de Caneri. Un lieu-dit où poussaient les roseaux. Du roseau à la plume, il n'y a pas loin. De ces roseaux évidemment dont on faisait les calames... Entre le Tigre et l'Euphrate. Terre mésopotamienne mais aussi mythique d'Angèle... Balthasar, quand tu nous tiens !!! Non, non, pas le roi de Babylone. Car le royaume insulaire de Terres de femmes n'est ni pesé, ni compté, ni divisé. Et je ne suis pas le prophète Daniel...
Rédigé par : Yves | 13 décembre 2005 à 12:19
Muette, je le suis, et j'en suis désolée. Mais je suis là. Je regarde et savoure ce recueil d'émotions auquel chaque jour qui passe donne davantage de beauté.
Merci pour tout Angèle/Michèle, et aussi Yves et Guidu, les fidèles compagnons de route. Je vous embrasse !
Rédigé par : Marielle | 14 décembre 2005 à 22:24
merci et bravo pour votre site où je découvre les poètes, l'Italie et le Sud que j'aime. Bien besoin de sites de femmes qui me rappellent la belle aventure de Sorcières...
Amitié poétique
Sylvie Fabre G.
Rédigé par : Sylvie Fabre G. | 16 décembre 2005 à 00:01