Patrizia Gattaceca, Mosaicu

Le jeudi 24 novembre 2005, Patrizia Gattaceca était l’invitée d’Una Volta, le Centre culturel de Bastia. Elle présentait son dernier recueil de poèmes, Mosaicu, publié en édition bilingue (éd. SCP, Folelli). Les poèmes ont été traduits en français par Francis Lalanne. La présentation de ce recueil de haiku a aussi été l’occasion pour Patrizia Gattaceca de parler de l’ensemble de son œuvre d’auteur-compositeur-interprète. Et de son dernier album (sorti le 5 avril dernier) : Di filetta e d’amore, son premier album solo, produit et réalisé par Ghjuvan Bernardu Rongiconi, ancien guitariste et arrangeur d’I Muvrini. Où sont mis en musique ses poèmes, issus pour certains du recueil A Paglia è u focu (D'Isula nata, Spechju di luna, Lagramante, Inchjostru) Inchjostru (rondeau marotique) Inchjostru sangue nostru Sognu viaghju o segnu Goccia à goccia piuvana Acqua per la mio terra Moru frombu di mare Sale u vechju rimbeccu Mughja l'anticu mostru Cù la primiera notte In chjostru Avvene ch'ùn vi pare Più vi risona l'ecu Di u silenziu à la sarra A sperenza ci và è L'inchjostru ci si sparghje In chjostru... Dernière chanson du disque in A paglia è u focu, Les Belles Lettres, 2000, page 50. [Extraits de A mo Terra, d'Inchjostru et autres chansons, enregistrés lors d'un concert à Bastia en 2006 ].     Patrizia Gattaceca est née le 7 octobre 1957 à Penta-Acquatella (Haute-Corse). Elle a fait ses études secondaires à Bastia, puis ses études supérieures à Aix-en-Provence. Diplômée de langue et de littérature italienne, elle est professeur certifiée de corse (langue et culture). Artiste dans l’âme, passionnée de théâtre et de chant, pionnière du « riacquistu », Patrizia Gattaceca a contribué, dès le milieu des années 1970, à dynamiser la poésie et le chant traditionnel féminin corse. En créant notamment, avec son amie Patrizia Poli, le groupe « E Duie Patrizia ». Fondatrice (avec Lydia et Patrizia Poli) des « Nouvelles Polyphonies Corses » (1990), puis du groupe « Soledonna » ["femmes seules" ou "femmes du soleil"] (1998), elle a remporté - avec son groupe des Nouvelles Polyphonies corses - le prix du meilleur album "Musique Traditionnelle", lors des 7es Victoires de la Musique en 1992, et a interprété Giramondu [1991, Phonogram CD 848515‑2 PG900] pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville.     Patrizia Gattaceca a aussi publié six recueils de poésie, dont L'Arcubalenu (Collection E Cunchiglie, Albiana, Ajaccio, 1996), A Paglia è u focu (La Paille et le feu, Collection « Architecture du verbe », Les Belles Lettres, 2000, rééd. 2005, Transcription de Francis Lalanne), Isula d’anima | Soul Island (Three Rooms Press, New York, 2012), et Paesi ossessiunali (Albiana/CCU, 2015). Elle a obtenu en 1998 le Grand Prix du livre corse pour L'Arcubalenu. Soledonna

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Pour écouter | voir une vidéo de Patrizia Gattaceca, cliquer ICI [Source]. ■ Voir aussi ▼ → (sur Poetry International Web) une autre courte vidéo de Patrizia Gattaceca → le site de Patrizia Gattaceca → (sur Terres de femmes) Patrizia Gattaceca | Sextine III → (dans les numéros 19-20, « Utopie » [Espace Corse] de la revue numérique québécoise Mouvances) cinq poèmes inédits de Patrizia Gattaceca

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Comments

[Rédigé par : Patrick Bedogni]

Bonjour.
je suis très agréablement surpris de la franchise de Patrizia Gattaceca, lors de certaines apparitions à la télévision ces dernières semaines.
Une femme très vraie, très authentique.

un provençal.