Sarah-Sophie Stern Terk, connue sous le nom de Sonia Delaunay, naît en Ukraine, près de la ville d’Odessa, le 14 novembre 1885. En 1910, elle épouse le peintre Robert Delaunay. Elle est morte à Paris le 5 décembre 1979.
Après une enfance passée à Saint-Petersbourg, Sarah-Sophie Stern Terk entreprend de nombreux voyages à travers l’Europe. De cette époque vagabonde, elle rapporte des portraits au fusain. Arrivée en France en 1905, la jeune femme épouse le collectionneur Wilhelm Udhe, pour pouvoir rester à Paris. Elle navigue alors entre Fauvisme et Expressionnisme, et ses premières toiles, d’inspiration lyrique, sont marquées par l’influence de Gauguin et de Van Gogh. En 1910, séparée de Wilhelm Udhe, elle épouse le peintre Robert Delaunay. Dont elle influencera la peinture. Fascinée par les possibilités expressives de la couleur pure et les contrastes simultanés, Sonia poursuit ses recherches en explorant d’autres domaines. Celui de la reliure, de la mosaïque, des tissus, de la publicité, des décors de théâtre et de danse. Et de la mode vestimentaire. Pionnière de l’abstraction géométrique, elle est l’inventrice des « robes simultanées ». C’est dans le même esprit qu’elle illustre La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France de Blaise Cendrars, « livre simultané » « en forme de dépliant où des formes serpentines très lumineuses soutiennent le texte ». De son voyage au Portugal et en Espagne en 1915-1916, elle rapporte de grandes toiles non figuratives, dont les Marchés à Minho. À partir de 1923, elle se consacre davantage aux arts décoratifs et à leur application à l’architecture. Elle participe à de nombreuses expositions et salons. Parmi lesquels l’Exposition internationale des Arts et Techniques de 1937. Après la mort de Robert Delaunay, en 1941, elle travaille à des œuvres collectives, notamment avec Arp et Magnelli. Puis elle revient à la peinture et poursuit la série des Rythmes colorés où dominent les motifs circulaires. Le Musée national d’Art moderne de Paris (Centre Georges-Pompidou) conserve la plus grande part de son œuvre.
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