Eugenio Montale/Oboe
Mort à Milan, le 12 septembre 1981, du poète Eugenio Montale, né à Gênes le 12 octobre 1896. Eugenio Montale a obtenu le Prix Nobel de littérature en 1975.
Ph, G.AdC
OBOE
« Ci son ore rare
che ogni apparenza dintorno vacilla s’umilia scompare
come le stinte
quinte
d’un boccascena, ad atto finito, tra il parapiglia
I sensi sono intorpidi,
Il minuto si piace di sè ;
E nasce nei nostri occhi un po’ stupiti
Un sorriso senza perché. »
HAUTBOIS
« Il est des heures rares
où toute apparence alentour vacille s’humilie s’efface
comme les tentures
mûres
fermant la scène, l’acte fini, dans la cohue.
Les sens sont engourdis, la minute en soi se complaît ;
et dans nos yeux vaguement étourdis
sans cause un sourire naît. »
Eugenio Montale, "Hautbois", Poésies éparses, in Poésies VI, Derniers poèmes, Gallimard, 1988, page 261.
Voir aussi : - (sur Terres de femmes) 17 janvier 1977/Cahier de poésie d’Eugenio Montale. Pour entendre Eugenio Montale dire des extraits de certains de ses poèmes, se rendre sur la page suivante. |
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