https://terresdefemmes.blogs.com/.a/6a00d8345167db69e2026bdeb2246c200c-popup 6 octobre 1849 | Journal d’Eugène Delacroix - Terres de Femmes
Ma Photo

Prix de la critique poétique Aristote 2013

BIBILIOTHEQUE
Index des auteurs cités jusqu'en 2021
AMELIA-ROSSELLI-
Éphéméride culturelle


J'écris



  • Lupinu (mon chat) et moi
AU FIL DES JOURS
Au fil des jours -2024-
VOIX SOUS LES VOIX
Voix sous les voix -2024-
MONT VENTOUX
Mont Ventoux -2024-
MARCHER DANS L'ÉPHÉMÈRE
Marcher dans l'éphémère -2022-
NOAILLES
L'instant Noailles -2022-
PATINIR
Le dernier rêve de Patinir -2022-

Italies Fabulae




  • Italies-fabulae-Paoli



    Angèle Paoli, Italies Fabulae
    Éditions Al Manar, 2017.



Solitude des seuils
Solitude des seuils -2012-

Le Lion des Abruzzes
chez Cousu Main






Arbre bruyère
L'arbre bruyère, avec Stéphane Causse -2018-
De l'autre coté
De l 'autre coté. 2013
Corse Carnets Nomades(1)
Corse
Noir écrin
Noir écrin -2007-
Pas d'ici pas d'ailleurs
PAS D'ICI, PAS D’AILLEURS
UNE FENETRE SUR LA MER
UNE FENÊTRE SUR LA MER





Rouges de Chine




  • ROUGES DE CHINE => PAGE D'ACCUEIL






Éclats d’éclats




  • Éclats d’éclats



MURALE 1
MURALES Angèle Paoli sur des images de G.AdC
Manfarinu l'ane de Noël(1)
Manfarinu l'âne de Noël - 2007-
Le tour de Corse à la voile 150
Le tour de Corse à la voile
Mazzeri
- MAZZERI - diptyque chamanique corse, I et II
Martinecros(1)(1)
Dans le jardin des simples, Angèle Paoli, peintures: de Martine Cros, détails d'une huile sur toile 100x80 cm
Autofictions
Clairs de terres Autofictions Angèle Paoli
CANARI
-Santa Maria Assunta de Canari- par Angèle Paoli sur des images de G.Adc
Les topiques d'Angèle Paoli
Index de mes topiques
BNF lettrage
Angèle Paoli / Data Bnf
6a00d8345167db69e2010534cb4443970b-800wi
Angèle Paoli / Zilbal -donna
LES PLANCHES COURBES YVES BONNEFOY
-Les planches courbes - d'Yves Bonnefoy, lues par Angèle Paoli images de G.AdC - en 2006-
PORTRAIT
Les chemins de traverse d’Angèle Paoli -2014-
Angèle
Angèle Paoli : Le Printemps des poètes -2018-
ANGÈLE PAOLI
Angèle Paoli traductrice de Luigia Sorrentino -2019-
ANGÈLE DANS LE VAUCLUSE BIS
- Mont Ventoux- Lecture en octobre 2024

« Jacques Roubaud | Battement | Accueil | 6 octobre 1999 | Mort d'Amalia Rodrigues »

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

Guidu

Merci, chère Angèle, pour cet extrait du Journal d’Eugène Delacroix. Et pour son autoportrait aussi ! C’est toujours fascinant un autoportrait …

Vous me donnez souvent l’occasion de m ‘exprimer dans vos - TERRES DE FEMMES - où vous publiez mon travail. J’éprouve l’envie, en lisant ce que dit Delacroix (même s'il ne parle pas de façon explicite de son travail d'artiste...), de vous faire part de la manière dont j’envisage mon activité en général et particulièrement la manière dont je l'entreprends pour vous !

Quand, à défaut de photocopier la réalité, l’artiste (le photographe) cherche à faire l'apologie de sa discipline, il sait que le jeu savant des volumes sous la lumière qu'il séquestre, peut lui renvoyer une image disloquée de lui-même. Il ne s'en excuse pas. Il ose…
L'ombre, en faisant triompher la lumière, signe le témoignage de son incapacité à accomplir totalement ses rêves d'enfant. Elle cicatrise son autoportrait imaginaire. Faisant de nécessité vertu, il est enclin à préférer les lieux lumineux aux boutiques obscures, surtout s’il vit en Occident et qu'il méconnaît Tanizaki et son Eloge">http://embruns.net/lectures/tanizaki_junichiro_eloge_ombre.html">Eloge de l'Ombre .
"Je sais la beauté que l'homme a cru voir" disait Rimbaud. Et si la beauté simple n'était que sublimation des réalités coutumières ?
Des mots, des images, des ombres, des lumières, et des idées aussi, qui, dans le regard de l’iconographe, au travers de sa camera oscura, savent voir, non pas le monde tel qu'il est, mais tel qu'il devrait être !

Amicizia
Guidu">http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/images/autoportrait_corse_de_guidu.jpg">Guidu

Angèle Paoli

Oui, mon cher Guidu, quoi de plus fascinant en peinture que l’autoportrait, véritable plongée du peintre en lui-même ? Quoi de plus déroutant que ces regards tournés à la fois vers le monde et vers soi, dans un dialogue intérieur/extérieur permanent ? Regards qui se scrutent pour tenter de saisir les interrogations et les vertiges, les doutes et les certitudes de celui qui se cherche sans relâche à travers les mirages du temps et les exils de l’âme ?

Eugène Delacroix, maître de grandes fresques orientales, n’a pas échappé à la tentation de se peindre lui-même. Cet autoportrait de 1837 – le peintre est alors âgé de quarante et un ans -, ne résume-t-il pas à lui seul les préoccupations d’un peintre exigeant, soucieux d’en revenir un moment à son propre sujet ? Non pas tant par complaisance que par nécessité de faire le point sur lui-même. Qui, mieux que lui, peut dire la force visionnaire qui l’habite ? Il suffit d’observer la mâchoire volontaire, le volume de la chevelure, à la fois fantaisiste et ordonnée, la luminosité du visage confrontée à la masse des couleurs sombres et enfin la profondeur aiguë du regard pour saisir une parcelle de ce qui fut la puissance du peintre. Nul apprêt dans cet autoportrait saisissant, nul désir apparent de se montrer autre. Sinon tel qu’il fut, un dandy romantique, un fauve, un géant.

Webmestre de TdF


Je viens de retrouver sur un autre site littéraire un article écrit par Angèle Paoli (28 avril 2003) sur Métro Flaubert de Philippe Bonnefis, paru en avril 2002 aux éditions Galilée. Je mets cet article en ligne avec l'accord d'Angèle.

L’idée de cet ouvrage est venue à Philippe Bonnefis lors de la Décade de Cerisy sur "Le Livre imaginaire", qui s'est tenue au Centre Culturel International du château de Cerisy-la-Salle du 2 au 12 août 2001. Il s’agissait pour lui de relever un défi adressé à la critique par Julien Gracq qui, dans ses Lettrines (Bibliothèque de la Pléiade, II, p. 151), reproche aux longues monographies consacrées aux romans les plus célèbres de passer à côté de ces livres fantômes que l’on croise bien souvent au "tournant du livre", livres "vains, abolis ou inanes " rejetés aux "limbes de la littérature" mais qui ont pourtant "halé" l’écrivain de leur potentielle énergie.

Fait partie de ces livres fantômes la légendaire (et ignominieuse ?) Scène du fiacre de Madame Bovary, scène originelle "impossible", comme l’avait qualifiée Maxime Du Camp, et dans laquelle est consommée la rencontre entre Léon et Emma. Pour guider le lecteur, un marque-page est là, au cœur du livre, en guise de table des matières (élément de paratexte des plus originaux et incitatifs pour les voyeurs imaginatifs), qui pointe sur une ligne de métro imaginaire (une 14 bis Saint-Fiacre Basilique –Les Grands Carreaux) tous les points de la course folle, agitée, impulsive du fiacre. Le titre de l'essai est lui-même inspiré à la fois par la métromanie bon enfant et fantasmatique de son auteur (train fantôme ou scenic railway ?) et par un lapsus métaphorique de Céline tiré des Entretiens avec le professeur Y :
"J’embarque tout dans ma rame !… je vous répète ! toutes les émotions dans ma rame ! avec moi !... mon métro émotif prend tout ! mes livres prennent tout !
- Ah par exemple ! par exemple ! Et les étrangers ? les écrivains étrangers ?
- Ils existent pas ! ils sont encore à déchiffrer Madame Bovary, la scène du fiacre."

Au passage de ce train-livre fantôme, on apprend abasourdis qu’il n’y a de station "Flaubert" ni dans le métro parisien, ni dans le métro Teor rouennais. Que l'itinéraire du fiacre est moins fantaisiste qu'il ne paraît le plus souvent aux éditeurs de l’œuvre (Jacques Neefs excepté) et a une vraisemblance cartographique. Que certes le tour est grand, mais qu’il n’est là que pour faire durer l’étreinte et rendre plus longue et fatale la chute de la pécheresse, même si, au fur et à mesure de l’analyse du périple, le Rouen de Madame de Bovary ressemble à vrai dire plus à une tâche de Rorschach qu’à un cercle proprement dit. Dans ce plan qui sous nos yeux se déroule et se défait, tissu urbain et tissu social se mélangent pour mieux disloquer le contrat social. L’hystérie romanesque bat ici son plein iconoclaste. Mais après tout, le haut mal dont souffrait Flaubert ne s’appelait-il pas aussi le mal de saint Fiacre ?

Philippe Bonnefis, Métro Flaubert, Galilée, 2002.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Angèle Paoli auteure
Angèle Paoli auteure, responsable de la rédaction de la revue Terres de femmes fondée en 2004 , était aussi membre du jury du Prix de poésie Léon-Gabriel Gros (revue Phœnix) pour l'année 2013. Elle a été invitée en tant que poète au 17e Festival de poésie «Voix de la Méditerranée» de Lodève en juillet 2014 et également poète invitée de « Ritratti di Poesia-Fondazione Roma » en 2016.

Répertoire par numéros de revue



  • Pour accéder au répertoire, CLIQUER




Lectures
Les lectures d'Angèle Paoli de 2004 à 2021

Anthologie poétique
Terres de femmes 2021

MASQUE-VENISE-1
Index Littérature et Poésies Italiennes
AUTEURES
250 portraits d'auteures par Guidu et Angèle
Poésie d'un jour
Parcourir de nombreuses POÉSIE D'UN JOUR
Angèle Paoli à Canari  Cap Corse
Angèle Paoli à Canari, Cap Corse
Angèle Paoli By G.AdC
Angèle en aquatinte
YVES THOMAS
Yves Thomas mon éditeur
SILENCE-CAP-CORSE
- Laisses de mer -

Site sélectionné

Paperblog
TDF SUR PAPER BLOG
France inter logo _Fotor
Angèle Paoli sur France Inter
1086675703_f
TDF SECRETS DE FABRICATION

ISSN 2550-9977

69311174_e8860f440e
IDENTIFICATION de l’ISSN
JEU DE PLIS jpeg
Jeux de plis ?
1164624647_f
Comment Angèle Paoli réussit-elle à captiver l’attention du passant “électronisé” ?
MINOTAURE
« Quand le Minotaure rit » par Sabine Huynh
Taureau picasso
Autour de «La Minautore » au centre culturel - Una Volta -
IMGP1718
La poésie d’Angèle Paoli : "Une esthétique de la trame" suivant Muriel Stuckel
NONZA C
- Terres de Femmes - suivant la Pierre et le Sel 
CANARI IN VERANU(1)
- Terres de Femmes - suivant Recours au Poème
BIBLIOTHEQUE
-Terres de Femmes- suivant Attilio Iannello et Silvia Pio
Collage(1)(1)
- Insurrection poétique?- Interview PDF Angèle Paoli Revue Secousse
PAUSE ESTIVALE
G.AdC-Angèle Paoli suivant la Revue Robba
RENCONTRES ET GET A PENS
Milo DE ANGELIS Traduit par S.FABRE. G et A.PAOLI
PALMES(1)
Angèle Paoli/Marcher dans l'éphémère /Lecture de Jean-Louis Bernard/ Revue DIÉRÈSE
ACCOUDÉE
-Terres de Femmes- sur Facebook

décembre 2024

lun. mar. mer. jeu. ven. sam. dim.
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 31          
OURS TDF
OURS de TdF
Téléchargement
LE MAGAZINE QUI MET L'ACCENT SUR LA CULTURE
Borges(1)
TdF: Pourquoi ce titre?
 ? Faire défiler les 116 poèmes
Des femmes poètes sur TdF

Les Noir et Blanc de Guidu

  • Guidu, ses Noir et Blanc
    http://guidu-antonietti.com/
  • Guidu: Noir et Blanc





Retour à l'accueil