Cône livide
tu passes et repasses
silencieuse tu enjambes
une paroi lisse tu glisses et te hisses
entre pieds et jambages
linteaux et lianes
arches et porches
arcades closes sur la froideur muette
de l’au-delà du monde
tu t’arrimes au verre impoli
de tes rêves d’enfant
verrouillés derrière la vitre
tu te mires te réfléchis
dans le vide infini d’un miroir sans tain
cône livide insoumis
qui t’absorbe
à l’infini
D.R. Image et texte : G.AdC/angèlepaoli
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