Ph, G.AdC
« Armez-vous des feuilles du rêve, le bruit de l’eau bouge la nuit, les jardins masquent leurs pivoines. Sur le ventre de l’amoureuse, courent les mains de soufre. Le champ de neige brûle ses cris et le passant si haut, trahi par les chemins, avance en funambule, sur un fil de silence pour atteindre l’autre rive du temps. »
André Rochedy, Chants de la traversée, L’arbre à paroles, Amay, 1999, page 21.
NOTICE BIO-BIBLIOGRAPHIQUE
André Rochedy (mort le 9 août 2006) est né en 1942 à Saint-Agrève (Ardèche) et a été professeur de lettres à Lyon. Il a publié, notamment pour L’arbre à paroles et Cheyne-Editeur, de nombreux recueils poétiques, dont :
• Descendre au jardin, Cheyne, 1987, illustrations de Martine Mellinette;
• D’un passage d’oiseaux, L’arbre à paroles, 1990;
• Fils du Soleil, L’arbre à paroles, 1991;
• Pour le violet des roses, Cheyne, 1992;
• L’homme descend du songe, L’arbre à paroles, 1992, illustrations et mise en page d'Annie Gaukems;
• Le Chant de l’oiseleur, Cheyne, 1993, illustrations de Martine Mellinette;
• Dans la mémoire du jour, L’arbre à paroles, 1995;
• Dans la main du vent, suivi de L’ange la nuit, Voix d’encre, 1999;
• L'Enfant du songe, L'arbre à paroles, 2001;
• Ma maison, c’est la nuit, Cheyne, 2002, illustration de Martine Mellinette.
André Rochedy a également collaboré à de nombreuses revues : Faire-part, Voix d’encre, Poésie-Rencontres, Arpa Laudes, Lieux d’être, La Sape, Rétroviseur, Paradiso, L’Arbre à paroles… André Rochedy a aussi été lauréat du prix de Poésie Jeunesse 2002 pour son recueil : Des étoiles dans mon sac à pain. Il a notamment travaillé avec les peintres Santamouris (Dans la main du vent) et Kijno (Noctuaire, 1987, et Par le violet des roses).
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Armarsi con le foglie del sogno è operazione d'alta magia per irrinunciabili trasfigurazioni.
Rédigé par : farouche | 11 août 2005 à 20:26
Soleil en croix blancheur défaite
La cendre se glissa jusque sous les paupières
L'ombre fut rose grise presque rouge
La nuit qui connaissait la gravité des noirs
Et le sens inversé des couleurs
La nuit se fit nudité puis silence
Qui ne s'est regardé
Au linge noir des véroniques d'ombre
Qui ne s'est tu
Pour entendre brûler son âme.
Jeanne Bessiere, Migrations, Editions Caractères, 1970
Rédigé par : Marielle | 17 août 2005 à 16:16