LA NUIT CHAUVE-SOURIS
Nuit de juillet
ouverte grand
sur le tilleul foisonnant
friselis feuillu
de frondaisons
parfumées
face à la mer
face au hameau
face à la treille
chaleur inerte
froideur
silence
de la lune vague
hululements au loin
qui tournent
virevoltent
frôlent s’insinuent
insaisissables
où ?
pépiements
de la nuit
dans quelles franges
du sommeil
dans quelles vagues
invisibles
où ?
vrombissements
sourds qui enflent
grossissent
s’éloignent s’amenuisent
insaisissables
où ?
dans quelles marges
de la nuit
dans quels espaces
insondables ondes
ondoiements
circulaires
arabesque danse
sinusoïde voltige
où ?
piqués-plongées
planés en vol
rêves
rayés de vrilles
zébrures
scintillements de sons
indiscernables
où ?
dans quels enclos oniriques
dans quels vertiges de nuit
frôlements aigus
grésillements impalpables
duveteux arrimages
effleurements griffus
souris ailée de son sommeil
têtu vampire de sa nuit
OÙ ?
Angèle Paoli
D.R. Texte angèlepaoli
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La nuit tombe, vous frôle en passant de son aile noire toute humide...
Rentre !
c'est le moment où la lune réveille le vampire blafard sur sa couche vermeille...
mots empruntés à Daudet et Théophile Gautier
quel bel endroit pour écrire, une pensée pour vous deux...
Rédigé par : ludecrit | 08 juillet 2005 à 15:15
Mademoiselle de Maupin, Séraphîta, Orlando... le cortège des sphinges qui nourrissent mon imaginaire et mes terres de culture à mes heures d'inspiration romantique... un univers très en retrait des boucs et faunes de la mythologie tragique des terres de Méditerranée. Qui sont mes terres d'origine.
Où suis-je, qui suis-je ?
Je t'embrasse, Elisanne.
Rédigé par : Angèle | 09 juillet 2005 à 09:27
____ Ton Solitaire / Art Mengo ____
Les femmes dans leurs bijoux
Ont des secrets sertis
Cachés sous des cailloux
Qu'aucun mot ne trahit
Elles balancent à leurs cous
L'or des amants plaqués
Pour masquer tous les coups
Que la vie sait donner
Je reste un solitaire
Une pierre dans tes rivières
Mais c'est la seule qui
Roule la nuit dans ton lit
Une pierre dans tes rivières….
Les femmes dans leurs bijoux
Glissent des sentiments
Qui perlent sur leurs joues
Quand elles voient qu'on leur ment
Elles ont des gestes doux
Perdues dans l'au-delà
Pour des bagues à dix sous
Qu'elles baladent sur leurs doigts
Je reste un solitaire….
Les femmes dans leurs bijoux
Ont des secrets sertis
Cachés sous des cailloux
Qu'aucun mot ne trahit
Les femmes sans leurs bijoux
Ont dans leurs yeux l'opium
Deux diam's qui font joujou
Avec le peuple des hommes
Je reste un solitaire
Une pierre dans tes rivières….
__ M. Estève /Art Mengo __
Baci
Guidu___
Rédigé par : Guidu | 19 juillet 2005 à 23:19