Carte de Serge Lutens Source Je compte les mois par les fleurs qu’ils font éclore… ou par la durée d’un amour : c’était, je me rappelle, la saison des iris noirs du midi, tristes fleurs d’un printemps sans adolescence… ou bien la saison des orchidées bleues, des crocus, des pois de senteur et des gardénias arrivés de Londres… puis celle des pivoines, le jeune été semblant s’être déjà lassé de produire des fleurs subtiles ! et, après, les clématites, et les roses de plein air - comme nées d’un parfum de femmes qui passent - les violettes, les premières violettes de l’automne. Comme il est lassant d’avoir des ennemis et pas d’adversaires !... Est-ce vraiment à toi que je parle ? Je ne sais, mais quelqu’un que j’aime m’écoute. Natalie Clifford Barney, Éparpillements, Collection les Octaviennes, Édition Geneviève Pastre, 1999, page 25. |
NATALIE CLIFFORD BARNEY Source ■ Natalie Clifford Barney sur Terres de femmes ▼ → Apophtegmes de l’Amazone → « T’écrire des poèmes ! » → (dans la galerie Visages de femmes) le Portrait de Natalie Clifford Barney → 3 novembre 1910 | Remy de Gourmont, « Lettre intime » à l’Amazone → 2 février 1972 | Mort de Natalie Clifford Barney ■ Voir aussi ▼ → un article sur Le Temple de l'Amitié où vécut pendant 60 ans Nathalie Clifford Barney |
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Bonjour , je suis un lecteur admiratif de Natalie Clifford Barney et j'ai la chance d'avoir quelques livres d'elle. J'ai mis sur le blog quelques aphorismes de cette Amazone . Cordialement.
Rédigé par : Lyonel Baum | 10 juillet 2007 à 15:14