Un vendredi matin exténué de tendresse vers le nord à Paris
Chjam'è rispondi/Nautile-Gaudi-2
(Parc Güell, Barcelone)
Ph, G.AdC
accordéon désespoir béante la blessure acérée vivante battant de sang violent aiguisé par le chant d’un violon désespoir printemps exacerbé balayées les saisons notes aiguës vidées de réverbération aux puits creusés à même la chair à même la chair dispersion réminiscences des- impressions éclatement de sons éclatements de sons exacerba-tion percutée à l’infini contre des murs d’incompréhension creusée par le chagrin de leur trahison perdue enserrée garrottée dans les inextricables lacs d’un interminable deuil reclus dans ces mots-là dans ces lettres-là dans ces mots-là dans ces lettres-là éclatements de sons éclatements de sons exacerba-tion percutée à l’infini contre des murs d’incompréhension couloirs béants béants décors absents vidés de sens train fantôme broyeur de vie crissements sifflements grincements vacarme noir noire disper-sion réminiscences des-impressions éclatements de sons de sons microcosmos misérable ciron comètes mentales fuite désespérée dans l’éther strates rigidifiées du temps rigidifiées éclatées les saisons e i fonti allo spirar de’ Zeffiretti sospiri disperati pianti inconsolabili il cane che grida tra le notti del silenzio musique langue désintégrées par l’indicible du chagrin du chagrin disper-sion réminiscences dés-impressions exacerba-tion
© I chjami è rispondi di Angèle Paoli
Retour au répertoire de mai 2005
Grand rythme dans le texte, émotion, et extraordinaire composition en céramique. J'aime beaucoup.
Rédigé par : JC-Milan | 13 mai 2005 à 16:23
émotion à l'état pur, je ne sais pas si j'aime.
MCS
Rédigé par : mcs | 15 mai 2005 à 22:35
Seule , parfois seulement, l'ascension solitaire "par delà des nuages", redonne le sentiment d'élation , sans délai, sans doublure, sans ailerons d'ange déchu.On peut tomber et ça fait du bien d'y penser pour de vrai. On embrume sans doute tous les chagrins sous l'enluminure involontaire des nues. On trouve cela épatant : la grande lessive du réel exportée à neuf ou dix kilomètres du sol . Dans un avion même peuplé et faussement indifférent ( tout ce qu'il faut différer grâce à l'avion...), il y a cette pensée si simple, si juste : de quoi, de qui as-tu besoin à présent ? La réponse n'est ni obligatoire , ni même urgente... D'un peu plus haut,on distingue parfois les pures merveilles concoctées par l' existence. Pas pressé(e)s d'atterrir ?
Rédigé par : M.P. | 22 mai 2005 à 00:26
Bonjour!
D'abord, félicitations pour Terres de femmes que je consulte avec plaisir, bien que je ne sois pas une femme. Au-delà de votre blog, la Corse est une terre de femmes. Je suis bien placé pour le reconnaître avec ma mère et mes trois soeurs. Et puis la terre entière est une terre de femmes, ne serait-ce que par la magie de la naissance et la douleur de l'enfantement.
Par ailleurs, je me suis permis de citer votre définition du Chjam'è rispondi dans mon blog "Corse noire" (de création toute récente): un article sur le "slam". Connaissez-vous le slam? Il paraît que cette tchatche poétique vient de Chicago... J'ai, bien entendu, ajouté l'adresse de votre site pour visites. J'espère que vous n'en serez pas ennuyée.
Si vous souhaitez consulter ce blog, voilà l'adresse:
http://blog.ifrance.com/flicorse.
Cordialement
jpC
Rédigé par : Ceccaldi Jean-Paul | 12 juin 2006 à 10:53
Mais oui, cher jpC, vous êtes le bienvenu sur mes terres. Angèle Paoli n'est pas Lysistrata et TdF n'est pas une gynocratie (gynarchie chez les anglo-saxons). La preuve en est... les deux compères qui sont au "piano" et sans lesquels TdF n'existerait pas, sont bel et bien, à ce que je sache, des hommes. Non, non, je vous assure, ce ne sont pas mes esclaves, il y a beau temps qu'ils se sont et ont été affranchis...
@ dopu
PS Bien évidemment OK pour la citation et le lien, mais merci d'écrire Paoli au lieu de Poli et Terres de femmes au lieu de Terres des femmes... le "des" est trop "exclusif"...
Rédigé par : Angèle | 13 juin 2006 à 16:57