Michel Polnareff, version « Fra Angelico » Michel Polnareff (né le 3 juillet 1944 à Nérac [Lot-et-Garonne]) a vingt-deux ans lorsque il enregistre son premier disque chez AZ. « La Poupée qui fait non » sort le 28 mai 1966 et envoûte immédiatement un public de fervent(e)s auditeurs/auditrices. Avec « La Poupée », aucun doute, « Polna » est lancé. Il déboule dans nos vies de bonnes élèves rangées avec des tenues « excentriques », des mélodies à contre-courant et des airs (« Love me, please love me ») auxquels aucun(e) des « teen agers » ne résiste. Pas « même moi ». Il devient la coqueluche des lycéen(ne)s qu’il enflamme de sa guitare et de ses provocations... et nous emmène tou(te)s au paradis. Peu soucieux des convenances, peu intéressé par les récompenses et les médailles, Michel Polnareff conduit une carrière fantaisiste et hasardeuse, ponctuée de longues absences. Qui rendent ses retours à la scène d’autant plus remarqués. Ses incongruités vestimentaires, ses musiques atypiques, ses attitudes dévoyées, mettent le monde de la critique en émoi. Tandis que ses « fans » jubilent. 1972, c’est la Polnarévolution. Les fesses nues de Polna sont partout à l’affiche pour annoncer son prochain spectacle. L’artiste est mis à l’index. Scandale et procès. Ruiné, trompé par son homme de confiance, mis à mal par la perte de sa mère, poursuivi par le fisc, Michel Polnareff se retire aux États-Unis. Et ses séjours en France, toujours imprévus, sont de courte durée. Michel Polnareff sait se faire désirer de celles et ceux qui lui sont resté (e) s furieusement fidèles. Angèle Paoli D.R. Texte angèlepaoli « LA POUPÉE QUI FAIT NON » C’est une poupée qui fait non, non, non, non Toute la journée elle fait non, non, non, non Elle est, elle est tell’ment jolie Que j'en rêve la nuit C’est une poupée qui fait non, non, non, non Toute la journée elle fait non, non, non, non Personne ne lui a jamais appris Qu’on pouvait dire oui Sans même écouter elle fait non, non, non, non Sans me regarder elle fait non, non, non, non Pourtant je donnerais ma vie Pour qu’elle dise oui Pourtant je donnerais ma vie Pour qu’elle dise oui Mais c’est une poupée qui fait non, non, non, non Toute la journée elle fait non, non, non, non Personne ne lui a jamais appris Qu’on pouvait dire oui Oh, non, non, non, non Non, non, non, non Ell' fait non, non, non, non |
MICHEL POLNAREFF ■ Voir aussi ▼ → (sur RFI Musique) un article biographique très développé → (sur le site du Nouvel Observateur) un Polnareff, "2 mars 2007, premier retour" ■ Voir | écouter aussi ▼ |
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Que de souvenirs! Ce que vous écrivez est si juste! Et ça me donne un coup de jeune! Je me souviens aussi avec émotion des coups de g... à la maison à cause de "Il est des mots qu'on peut penser..." Et, 40 ans après, je l'aime toujours, ce garçon!!!
Merci à vous pour cette émotion!
Rédigé par : orielle | 29 mai 2005 à 00:03
Je retrouve dans vos propos la qualité d'émotion que j'aime sur le blog d'Elisanne. Je vois que nous sommes en phase et cela me plaît.
Rédigé par : Angèle | 29 mai 2005 à 09:15
Bonsoir et bonne fête aux Français en ce 14 juillet 2006. Un forum pour vous permettre de communiquer sur l'art musical de michel polnareff :
Merci d'avance pour votre visite.
Rédigé par : Nany | 14 juillet 2006 à 18:47
Ah Michel Polnareff, quel talent ! Savez-vous qu'il revient du 2 au 14 mars 2007 à Bercy et que déjà tout est complet. Heureusement, il semblerait qu'il fasse d'autres concerts ensuite. Et puis, il va sortir un disque très bientôt. Chouette !
Rédigé par : Palmita | 18 septembre 2006 à 17:26
La poupée qui fait non n'est pas ma chanson préférée de Michel Polnareff, mais....
Quel talent !
Rédigé par : Julien | 27 septembre 2006 à 10:13
super, je vais à Bercy en mars, j'ai mes places ! 35 ans que j'attends ça !
Plus fan que moi tu meurs !!!
bisous
Rédigé par : Néné | 03 octobre 2006 à 21:52
Veinard que tu es, néné! Tu me mets l'eau à la bouche. Je crois que je ne vais pas résister à prendre mes billets d'avion. A moins que tout soit "overbooked". A bientôt à Bercy, alors. Pour Polna "for ever".
Rédigé par : Angèle | 05 octobre 2006 à 17:26