![]() Ph, G.AdC EXPOSITION UNIVERSELLE DE BARCELONE Le 19 mai 1929 est inaugurée l’Exposition universelle de Barcelone. En vedette, le pavillon allemand de Ludwig Mies van der Rohe. Qui imprime à l’Exposition universelle une signature très remarquée. Déconstruite après la fin de l’exposition (1930), cette architecture de l’éphémère n’en est pas moins un ouvrage fondamental dans le paysage architectural européen du XXe siècle. Et a rendu célèbre l’homme qui allait influencer toute une génération d’architectes. Le pavillon allemand est reconstitué en 1983 sous la direction des architectes Cristian Cirici, Fernando Ramos et Ignasi de Solà-Morales. D’un raffinement poussé à l’extrême, le pavillon allemand est un ouvrage de grande élégance. Tant dans le choix des matériaux - marbres verts de Tinos, pierre d’onyx doré, glaces dépolies - que dans le traitement des espaces. Qui s’organisent indépendamment des structures porteuses. Plans libres, lignes sobres, déconstruction des perspectives, patios extérieurs prolongeant élégamment les espaces intérieurs, l’ouvrage de l’architecte allemand allie sobriété et noblesse, beauté des formes et des couleurs. LUDWIG MIES VAN DER ROHE Né à Aix-la-Chapelle, Ludwig Mies van der Rohe (Aix-la-Chapelle, 27 mars 1886 - Chicago, 17 août 1969) découvre le sens des matériaux en faisant son apprentissage auprès de son père maçon. Il entreprend une formation dans une école professionnelle, puis travaille chez Bruno Paul, spécialisé dans la fabrication de meubles. De 1908 à 1911, il s’initie aux techniques modernes de construction auprès de Peter Behrens. Son goût du détail, son sens inné des matériaux, sa virtuosité sont autant de forces qui permettent à Mies van der Rohe de transformer en véritables principes esthétiques les contraintes imposées par les projets. Trois importants projets berlinois marquent les débuts de la carrière de Mies van der Rohe : l’immeuble de la Friedrichstrasse (1921), un gratte-ciel en verre (1922), un immeuble de bureau en béton armé (1922). En 1930, il devient le directeur du Bauhaus, jusqu’à la fermeture définitive de l’école en 1933. À cette date, fuyant le nazisme, il s’installe aux États-Unis, où il poursuit son œuvre. De l’avis de nombreux architectes, le Seagram Building à New York (1958), qui allie fonctionnalisme et pureté des lignes, est son œuvre la plus aboutie. Angèle Paoli D.R. Texte angèlepaoli |
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L'article d'Angèle Paoli sur Mies Van der Rohe est ce soir à la "une" du portail d'aRchiCulture aRoots. Félicitations Angèle !
Rédigé par : Webmestre de Terres de femmes | 19 mai 2005 à 21:05
Chair
Les hommes se racontent la femme dans leurs poèmes et leurs musiques
Ils portent au flanc une éternelle déchirure de haut en bas. Ils ne sont que moitié, n'alimentent la vie que d'une moitié
Et la seconde part vient à eux et se soude
Et bien ou mal leur en prend à tous deux
qui se sont rencontrés !
Le Corbusier, 1955
Poème de l'angle droit, Iconostase
Editions Connivences ©Fondation Le Corbusier, 1989
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A voir sur la Toile: Le poème de l'angle droit de Le Corbusier, un site qui propose de nous faire découvrir des écrits poétiques du maître, illustrés par les propres peintures de l'architecte.
Merci pour cet article !
G.AdC/aRoots
Rédigé par : aRoots | 20 mai 2005 à 10:26
Un peu dans la lignée du Seagram new-yorkais (assez remarquable au milieu de l'architecture générale de son quartier), on notera le "Toronto Dominion Centre", dans la ville du même nom, dont les lignes principales allient également simplicité et fonctionnalité. Plus imposant que le Seagram à cause du nombre de tours, tout aussi étonnant, notamment à cause de l'incorporation de la façade originale du "Toronto Stock Exchange" dans le nouvel ensemble architectural.
Rédigé par : Marielle | 22 mai 2005 à 21:39