Ph., Martin Antonietti
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Nicolas Charlet ___________
Nicolas Charlet (né en 1972) est l’auteur d’une thèse de doctorat sur les écrits d’Yves Klein dont il prépare une édition complète.
Sur YVES KLEIN (1928, Nice - 1962, Paris), peintre du mouvement - NOUVEAU REALISME - Voir les ARCHIVES YVES KLEIN
Amicizia
Guidu __________________
Rédigé par : Guidu | 16 avril 2005 à 13:05
Pour apaiser ces larmes, ci-après un extrait de Signor, non sotto l'ombra in piaggia molle de Torquato Tasso, Gerusalemme Liberata, Canto Diciassettesimo.
Mis en musique par Domenico Mazzocchi [1592 (Civita Castellana, près de Viterbe) - 1665 (Rome)], chanté par les deux soprani Jill Feldman et Orlanda Velez Isidro. [format : RealPlayer]
Disque Label : AS Musique. Référence : ASM002 - 3760098120024
« Signor, non sotto l'ombra in piaggia molle
tra fonti e fior, tra ninfe e tra sirene,
ma in cima a l'erto e faticoso colle
de la virtú riposto è il nostro bene.
Chi non gela e non suda e non s'estolle
da le vie del piacer, là non perviene.
Or vorrai tu lungi da l'alte cime
giacer, quasi tra valli augel sublime? »
Rédigé par : Yves | 16 avril 2005 à 13:16
Que voilà une belle et admirable manière de penser "par sauts et gambades" ! (pour reprendre l'expression de Montaigne que me cite souvent Angèle). Ce site Yves Klein est vraiment très grand et le montage son "me donne des frissons".
Rédigé par : Yves | 16 avril 2005 à 13:39
Ce passage de Torquato Tasso me semble un peu de manière. La morale "per aspera ad astra" des Latins et le "erto colle" de Petrarca...
C'est curieux que tu y penses en association aux larmes, comme si celles-ci étaient plutôt l'expression des vallées, du plaisir et de la complaisance, que de la vertu virile de monter au sommet. Le plaisir des larmes.
Rédigé par : JC-Milan | 16 avril 2005 à 13:58
Pas certain, Giulia, que tout le monde comprenne ton italianisme « da maniera », cette expression de Vasari qui a donné naissance au terme manierismo.
En fait j’avais en tête un autre air de Mazzocchi : « lagrime amare », en relation avec le « Pianto della Maddalena » de Luigi Rossi. Bien évidemment ces larmes amères ont un lien avec la vallée des larmes, la vallée de Baca du Psaume. Mais c’est vrai que ces larmes-là, dans ce cas précis, sont des sources. Et c’est aussi vrai que la source, en hébreu c’est Awa, l’eau, Ève. Madeleine n’est au final qu’une réincarnation d’Ève. Voilà quel a été (très rapidement dit) le cheminement associatif de ma pensée et ce que j'aurais dit à Angèle, si elle ne s'était pas retirée dans son désert. Il faudrait que je me replonge dans Bachelard.
"Douceur des larmes qui consolent et parviennent à émouvoir ceux qui en sont témoins et pour un peu les partageraient."
J.-B. Pontalis, « Larmes, sanglots », Fenêtres, Gallimard, 2000, page 66.
Rédigé par : Yves | 16 avril 2005 à 14:59
Italianisme pour italianisme, un dicton de chez nous : Il ne me reste que les yeux... pour pleurer. Non mi restano che gli occhi per piangere!
Rédigé par : JC-Milan | 16 avril 2005 à 19:27
Ci-après un extrait d'un courrier de Nicolas Charlet parvenu ce samedi 21 mai au soir sur ma messagerie :
"merci d'avoir évoqué l'un de mes livres (Les Yeux du ciel) sur le site de Terres de femmes.
Je ne connaissais pas ce site mais il m'est apparu passionnant. J'écris sur les larmes et la solitude depuis plusieurs mois. Mon dernier livre Je vous baigne avec moi dans le bleu fait suite aux Yeux du ciel. Et mon dernier manuscrit Je t'ai cherché partout est hanté par quelques fantômes dont Jean-Loup Charvet auteur de L'Eloquence des larmes. J'ai découvert ce très beau livre lors de mon séjour à la Villa Médicis où il avait été lui aussi pensionnaire en 1995.
[...]
nicolas charlet
Rédigé par : Webmestre de Terres de femmes | 22 mai 2005 à 01:33
et pourtant dans tout ce bleu, il y a du gris, et du bleu, toujours du bleu, et, il y a des larmes, des larmes qui ne couleront jamais, qui resteront là bloquées au fond de soi, au fond d'un soir, et qui se tairont, et, qui surgiront en un soupir, juste un soupir, pour dire qu'elles sont là... dans le bleu de l'âme, dans le bleu, les bleus.. les bleus..
clem.
Rédigé par : clementine | 29 juin 2005 à 23:33
Pour Guidu : Je viens de voir qu'un des ouvrages de Nicolas Charlet sur Yves Klein est disponible aux éditions Complicités.
Rédigé par : Yves | 18 novembre 2005 à 13:20
Merci Yves, je fonce me le procurer en faisant un détour par le MAMAC de Nice
d’où j'ai dernièrement ramené un Yves Klein interprété par mes soins à l’occasion de la visite de la magnifique magnifique exposition Robert Rauschenberg qui fermera ses portes début Janvier !
Amicizia
Guidu____
Rédigé par : Guidu | 18 novembre 2005 à 14:22