« Je me suis donnée à vous
Pour être traitée telle du jade.
Me mettre entre l’or et
Le grain serait vouloir m’insulter »
Inscription sur une pierre à encre de Duanzhou,
par le peintre Chen Hongshou (1598-1652. Dynastie des Ming/dynastie des Qing)
Citée dans Anna Kerlan-Stephens, Poèmes sans paroles. Chroniques des peintres chinois en deçà du Fleuve Bleu. Éditions Hazan, 1999, page 30.
Chen Hongshou, Appreciating plums.
Detail of hanging scroll, Encre et couleurs sur soie, 129,5 x 48 cm.
Collection of the Guangdong Provincial Museum.
Les pierres à encre sont amoureusement choisies pour leur douce rugosité, mais aussi pour la sonorité qu'elles produisent lorsqu'on les frappe, suspendues à un fil. C'est dans ces pierres creuses et sculptées qu'avant de peindre, l'on broie « en un geste régulier qui devient comme un échauffement spirituel » l'azurite, la malachite, le cinabre ou les ocres.
Pierre à encre
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