18 mars 1950 : création en concert, à l’École normale de musique, à Paris, de la Symphonie pour un homme seul de Pierre Henry et Pierre Schaeffer, première œuvre de musique concrète donnée en concert en France. La composition privilégie le « piano préparé », mais comporte aussi des voix, des bruits de souffle, de bouche et de pas. Cette œuvre, qui a d’emblée « fait événement », est toujours considérée comme un jalon important dans l’histoire de la musique contemporaine.
La Symphonie pour un homme seul sera reprise cinq ans plus tard par le chorégraphe Maurice Béjart : création le 26 juillet 1955 par Michèle Seigneuret et le Ballet de l’Étoile à Paris.
Dimanche 3 avril 2005 (18h00), dans le cadre de l'année Jules-Verne 2005 et du 24e Festival des musiques de jazz et d’ailleurs d’Amiens, Pierre Henry donnera en création sa Symphonie Jules-Verne, au Grand Théâtre de la Maison de la Culture d'Amiens.
« Les évocations fantastiques de l'univers de Jules Verne ont accompagné mon enfance en y insufflant tout un paysage onirique où le sonore foisonne avec le merveilleux. L'influence de cet univers visionnaire et mythique a orienté ma démarche musicale vers les ondes électroniques. La maîtrise de Jules Verne dans l'art de la fusion du scientifique au cosmique est, toujours pour moi, une source d'inspiration profonde. Ce projet de symphonie s'inscrit dans un imaginaire qui a été depuis cinquante années le fondement de mon art » (Pierre Henry).
Retour au répertoire de avril 2005
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.