Commentaires sur <BR>Voyage<BR><BR>
TypePad
2005-03-31T19:26:54Z
Angèle Paoli
https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/
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Guidu a commenté sur '<BR>Voyage<BR><BR>'
tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200d83522ff3169e2
2007-03-17T12:14:34Z
2007-08-21T21:22:29Z
Guidu
C’est bientôt le printemps …Le dernier disque de Franco Battiato vient de sortir ! Voici un extrait : Aspettando l'estate...
<p>C’est bientôt le printemps …Le dernier disque de Franco Battiato vient de sortir !<br />
Voici un extrait : <br />
<a href="http://stream.mediaonline.it/aspettando_estate.wma" rel="nofollow">Aspettando l'estate</a></p>
<p>L'allegrezza del vento fuga i cattivi pensieri<br />
mentre ogni ombra fugge via le giornate si accorciano<br />
La sera i fuochi inondano i dintorni di luce<br />
La tristezza non prevale su me<br />
col canto la tengo lontana<br />
le giornate si allungano<br />
sto aspettando l'estate<br />
Anche se non ci sei tu sei sempre con me<br />
per antiche abitudini<br />
perchè ti rivedrò dovunque tu sia<br />
Aspettando l'estate all'ombra dell'ultimo sole<br />
sospeso tra due alberi a immaginare<br />
l'estasi dei momenti d'ozio<br />
voglio riscoprire aspettando l'estate<br />
Anche se non ci sei tu sei sempre con me<br />
e sono ancora sicuro che io ti rivedrò<br />
dovunque tu sia</p>
<p>Amicizia<br />
Guidu___</p>
fleurindigo a commenté sur '<BR>Voyage<BR><BR>'
tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200d834ebc70c53ef
2007-03-12T06:28:38Z
2007-08-21T08:34:05Z
fleurindigo
http://fleurindigo2000.spaces.live.com/
superbe blog franchement bravo bisous fleur merci pour tout ce partage
<p>superbe blog franchement bravo<br />
bisous fleur merci pour tout ce partage</p>
Angèle Paoli a commenté sur '<BR>Voyage<BR><BR>'
tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200d83439566153ef
2005-04-01T00:36:25Z
2007-08-16T19:26:51Z
Angèle Paoli
http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2005/03/cromagnon_taiti.html
Sept poèmes phalliques I « Soudain la cueilleuse de roses saisit le bourgeon gonflé de son membre de vie et...
<p><strong>Sept poèmes phalliques</strong></p>
<p>I</p>
<p>« Soudain la cueilleuse de roses saisit<br />
le bourgeon gonflé de son membre de vie<br />
et dans la frayeur de la dissemblance,<br />
les suaves jardins en elle s’évanouissent.</p>
<p>II</p>
<p>Tu as en moi, été subitement éclos,<br />
hissé ma semence en un arbre brutal.<br />
(Ô spacieuse, en toi sens l’arc<br />
de la nuit où il s’émancipe.)<br />
Alors il s’éleva, croît jusqu’au firmament,<br />
reflet qui côtoie des arbres.<br />
Ah, renverse-le, pour qu’en mon ventre<br />
retourné, il connaisse l’envers du ciel en quoi<br />
il se cabre pour de bon et pour de bon jaillit.<br />
Paysage audacieux, tel ceux que les voyantes<br />
contemplent dans leurs boules. Cet intérieur où,<br />
de leur extérieur les étoiles se jettent.<br />
[Là-bas, la mort fait jour qui dehors semble nuit.<br />
Et là-bas sont tous ceux-là qui furent<br />
unis à ceux qui seront<br />
et groupes sur groupes se groupent<br />
ainsi que le veut l’ange.]</p>
<p>III</p>
<p>De nos regards nous formons cercle, afin <br />
que, blanche en lui, la tension confuse fonde.<br />
Déjà ton inconsciente volonté<br />
érige la colonne en mon bosquet phallique.</p>
<p><br />
Fondée par toi, l’image du dieu monte<br />
au subtil carrefour dessous mes vêtements ;<br />
mon corps entier porte son nom. Tous deux nous<br />
sommes<br />
comme un pays où sa magie a cours.</p>
<p>Or : être bosquet et ciel autour de l’hermès,<br />
tel est ton rôle. Cède. Afin que<br />
le libre dieu parmi ses troupes<br />
jaillisse de la colonne qui d’extase s’écroule.</p>
<p><br />
IV</p>
<p>Toi qui défailles, tu ignores les tours.<br />
Or il te faut connaître telle tour<br />
grâce à l’admirable espace<br />
qui est en toi ; referme ton visage.<br />
Tu l’as dressée à ton insu<br />
de ton regard et de tes signes et de tes voltes.<br />
Et la voici soudain, rigide et accomplie,<br />
et le bonheur m’échoit d’y habiter.<br />
Ah, que j’y suis à l’étroit.<br />
Flatte-moi, que ma coupole se dénude :<br />
que dans tes molles nuits je précipite,<br />
par l’élan des fusées qui aveuglent ton ventre,<br />
plus de sentiment que je suis […] »</p>
<p><strong>Rainer Maria Rilke, <em> Sept poèmes phalliques,</em> Œuvres poétiques et théâtrales, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1997, pp. 657-658.</strong></p>
<p>[À suivre…]</p>
M.P. a commenté sur '<BR>Voyage<BR><BR>'
tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200d8346ec00169e2
2005-03-31T22:12:24Z
2007-08-16T19:26:29Z
M.P.
Entre Deux Choix si tu préfères ? ou Manière de voir et d’entrevoir certaines impossibilités qui ne sont pas délétères...
<p>Entre Deux Choix si tu préfères ? <br />
ou<br />
Manière de voir et d’entrevoir certaines impossibilités qui<br />
ne sont pas délétères pour autant <br />
s'agissant des pérégrinations <br />
dans « le paysage sans sommeil »….</p>
<p><br />
Elégie<br />
A Marina Tsvetaeva</p>
<p>Ces pertes dans le Tout, Marina, ces étoiles qui croulent !<br />
Où que nous nous jetions, vers quelle étoile, nous<br />
ne l’accroissons pas : le compte est toujours déjà clos.<br />
Ainsi, qui tombe ne diminue pas le chiffre saint.<br />
La chute renonçante choit dans l’origine et , là, guérit.<br />
Tout ne serait-il donc que jeu, change du Même ou transfert,<br />
et nulle part un nom, la place à peine d’un intime gain ?<br />
Nous vagues, Marina, et mer ! Nous profondeurs, et ciel !<br />
Nous terre, Marina, et printemps mille fois, ces alouettes<br />
que l’irruption du chant jette dans l’invisibilité !<br />
Nous l’entonnons en joie, déjà il nous a dépassés,<br />
et soudain, notre poids rabat en plainte le chant.<br />
Mais la plainte ? N’est-elle pas joie cadette, inversée ?<br />
Les dieux d’en bas aussi veulent être loués :<br />
si naïfs qu’ils attendent, comme l’écolier , l’éloge !<br />
De la louange, aussi, laisse-nous être prodigues !<br />
Rien n’est à nous. A peine si nous entourons notre main<br />
le col des fleurs incueillies . J’ai vu cela au bord du Nil,<br />
à Kôm-Ombo. Les rois, se renonçant, versent ainsi la libation.<br />
Comme les anges marquent l’huis de qui doit être sauvé,<br />
C’est ainsi qu’apparemment tendres, nous touchons ceci ou cela.<br />
Ah ! déjà emportés si loin, Marina, si distraits, même sous<br />
le plus profond prétexte. Faiseurs de signes, rien de plus.<br />
Ce commerce léger, quand l’un de nous<br />
ne s’en arrange plus et se décide à prendre,<br />
se venge, et tue. Qu’il ait pouvoir de mort, en effet,<br />
nous l’avions tous compris à voir sa tendre retenue,<br />
et à la force étrange qui fait de nous vivants<br />
des survivants. Non-être. Sais-tu combien de fois<br />
un ordre aveugle à travers l’antichambre glacé<br />
de nouvelle naissance nous porta ? Nous ? un corps fait d ‘yeux<br />
sous des paupières innombrables disant non ? Porta le cœur<br />
terrassé de toute une race en nous ? Vers quelque but de migration<br />
porta le vol, l’image aérienne de nos changements.<br />
Les amants ne devraient , Marina, n’ont pas le droit<br />
d’en savoir trop sur le déclin. Il leur faut être neufs.<br />
Leur tombe seule est vieille. Leur tombe seule, de plus en plus sombre<br />
sous l’arbre sanglotant, se rappelle à jamais.<br />
Leur tombe seule casse ; eux sont souples comme l’osier,<br />
l’outrance qui les ploie les tresse en riche couronne.<br />
Comme ils s’effacent dans le vent de mai ! Du centre du Toujours<br />
où tu devines, tu respires, l’instant les exclut.<br />
(Comme je vous comprends, ô féminines fleurs sur le buisson<br />
toujours le même. Et me répands de force dans l’air de la nuit<br />
qui va vous effleurer).Les Dieux ont tôt appris<br />
à feindre des moitiés. Nous , inscrits dans l’orbite,<br />
nous sommes devenus pleins comme le disque de la lune.<br />
Même à la phase décroissante, ou aux semaines du tournant,<br />
Nul qui puisse nous rendre à la plénitude, sinon<br />
Non pas, seuls, au-dessus du paysage sans sommeil.</p>
<p>Rainer Maria Rilke, L’œil du Poète, Textuel,Seuil, 2004, p.177-179<br />
</p>
Angèle Paoli a commenté sur '<BR>Voyage<BR><BR>'
tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200d8346ebd1a69e2
2005-03-31T21:17:21Z
2007-08-16T19:24:59Z
Angèle Paoli
http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2005/03/cromagnon_taiti.html
Antre de chair ou entre deux chairs ? Suzy Solidor entonne de sa voix grave et chaude : [format RealPlayer]...
<p>Antre de chair ou entre deux chairs ?</p>
<p><strong><a href="http://multimedia.fnac.com/multimedia/asp/audio.asp?Z=Suzy+Solidor+1934+%2F+1935&Y=523601&T=Ouvre&N=Solidor&P=Suzy&E=3307517010926&V=1&I=9&G=E&audio=/6/2/9/3307517010926A09.ra" rel="nofollow">Suzy Solidor entonne de sa voix grave et chaude </a>:</strong> [format RealPlayer] </p>
<p>« Ouvre les yeux, réveille-toi <br />
Ouvre l'oreille, ouvre ta porte <br />
C'est l'amour qui sonne et c'est moi <br />
C'est moi qui te l'apporte </p>
<p>Ouvre la fenêtre à tes seins <br />
Ouvre ton corsage de soie <br />
Ouvre ta robe sur tes reins <br />
Ouvre, ouvre qu'on voie! </p>
<p>Ouvre à mon cœur ton cœur trop plein <br />
J'irai le boire à ta bouche <br />
Ouvre ta chemise de lin <br />
Ouvre qu'on touche! </p>
<p>Ouvre les plis de tes rideaux <br />
Ouvre ton lit que je t'y traîne <br />
Il va s'échauffer sous ton dos <br />
Ouvre, ouvre l'arène </p>
<p>Ouvre tes bras pour m'enlacer <br />
Ouvre tes seins que je m'y pose <br />
Ouvre aux fureurs de mon baiser <br />
Tes yeux tes seins tes lèvres roses! </p>
<p>Ouvre tes jambes prends mes flancs <br />
Dans ces rondeurs blanches et lisses <br />
Ouvre aussi tes genoux tremblants <br />
Ouvre, ouvre tes cuisses! </p>
<p>Ouvre tout ce qu'on peut ouvrir <br />
Dans les chauds trésors de ton ventre <br />
J'inonderai sans me tarir <br />
L'abîme ce bel abîme où j'entre </p>
<p>Ouvre les yeux, réveille-toi <br />
Ouvre l'oreille, ouvre ta porte <br />
C'est l'amour qui sonne et c'est moi <br />
C'est moi qui te l'apporte </p>
<p>Ouvre les yeux, réveille-toi <br />
Ouvre l'oreille, ouvre ta porte <br />
C'est l'amour qui sonne et c'est moi <br />
C'est moi c'est moi qui te l'apporte <br />
Ouvre les yeux, réveille-toi »</p>
<p><strong>Suzy Solidor, <em>Ouvre,</em> 1933. Paroles d’Edmond Haraucourt. Label Encyclopedia.</strong></p>
<p><a href="http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2005/03/31_mars_1983mor.html" rel="nofollow">Voir aussi : 31 mars 1983.</a></p>
M.P. a commenté sur '<BR>Voyage<BR><BR>'
tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200d834394c9b53ef
2005-03-31T19:54:37Z
2007-08-16T19:24:31Z
M.P.
Ton corps s’agrippe au rêve comme un nageur fourbu en amont du voyage en amont du frayage Ta question des...
<p>Ton corps s’agrippe au rêve<br />
comme un nageur fourbu<br />
en amont du voyage<br />
en amont du frayage</p>
<p>Ta question des origines<br />
hoquète <br />
enquête<br />
sans trêve<br />
ni répit</p>
<p>La mer ne rend jamais<br />
les secrets non enfouis</p>
<p>Elle les fracasse tous<br />
sur le roc des sentences<br />
le limon des silences</p>
<p>Ne pas coller d’oreille<br />
sur les gros coquillages<br />
la mer qui y sommeille<br />
n’a pas de vrai visage</p>
<p>Corps à corps invisible :<br />
Toi , ta prédilection<br />
Ton antre de chair<br />
toutes larmes conquises.</p>
<p>© M.P. 31/03/03</p>
<p></p>
<p><br />
</p>