Myriam Montoya Ph©Stéphane Chaumet BACHUE « Recién poblado el mundo Retomar a la laguna de Iguaque Ahogarme en el principio En escamas transformada la piel En abanico las branquias Abandonar este cuerpo de mujer Reptando entre arbustos Predestinada a engendrar al hombre Y encamar el espíritu del áspid Me dejo tragar por las ondas nocturnas. » BACHUÉ « Le monde peuplé depuis peu Regagner la lagune d’Iguaqué Me noyer dans l’origine La peau transformée en écailles Les branchies en éventail Abandonner ce corps de femme Rampant entre les arbustes Prédestinée à engendrer l’homme Et à incarner l’esprit du serpent Je me laisse avaler par les ondes nocturnes. » Myriam Montoya, « Bachué », Déracinements in Vengo de la noche/Je viens de la nuit, anthologie bilingue, Le Castor Astral/Écrits des Forges, 2004, pp. 62-63. Traduit de l’espagnol par Claude Couffon.
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MYRIAM MONTOYA D.R. Stéphane Chaumet Source ■ Myriam Montoya sur Terres de femmes ▼ → Je reviens au jardin de l’enfance → J’irai encore → Sara → (dans la Galerie Visages de femmes) un Portrait de Myriam Montoya (+ un extrait du recueil Flor de rechazo | Fleur de refus) |
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