Le mardi 29 mars 2005, dans le cadre du festival annuel de cinéma d'art et essai « Reflets du cinéma du Maghreb », Cécile Ladjali sera l’invitée de la librairie M’Lire à Laval. Elle sera présente à partir de 15h00.
Pour tous renseignements, s’adresser à :
Marie Boisgontier ou Gabriel Pailler
Librairie M'Lire
3, rue de la Paix
53000 Laval
tél : 02 43 53 04 00
fax : 02 43 53 23 52
Agrégée de lettres, Cécile Ladjali (née en 1971) enseigne le français dans un lycée de Noisy-le-Grand. Elle a récemment publié un dialogue avec George Steiner Éloge de la transmission. Le maître et l’élève. Réflexion nourrie de son expérience de pédagogue inventive et passionnée. Qui régénère, par le regard porté sur le rapport maître-élève, l’art d’enseigner la littérature. Un art qui s’appuie pour l’essentiel sur la mise en situation des adolescents avec les textes dits « classiques ». Moyen par lequel Cécile Ladjali facilite l’accès à la lecture et à la langue écrite à ses élèves, persuadés qu’ils sont que la littérature n’est pas faite pour eux.
Outre Éloge de la transmission, paru en 2003 aux éditions Albin Michel, deux autres publications ont vu le jour, inspirées toutes deux des travaux pédagogiques de Cécile Ladjali avec ses élèves: Murmures (2000) et Tohu-Bohu (2002), édités par L’Esprit des Péninsules.
Chez Actes Sud, est sorti en 2002 le premier roman de Cécile Ladjali : Les Souffleurs, « un texte baroque et cruel sur le théâtre ».
EXTRAIT
« Lorsque j’ai annoncé à mes élèves qu’on allait écrire un recueil de poèmes, il s’est produit une véritable insurrection. Pour eux, il était hors de question de lire davantage, encore moins d’écrire, et surtout pas de la poésie, car, de tous les genres littéraires existants, c’était peut-être à leurs yeux le plus rébarbatif. C’est justement parce que c’était difficile et infaisable qu’on allait le faire. Je pense que le travail du professeur est de travailler contre, de confronter l’élève à l’altérité, à ce qui n’est pas lui, pour qu’ensuite il se comprenne mieux lui-même. On allait donc travailler contre et le pari allait être celui de la difficulté. Tout ce qui est excellent est très difficile : c’est ce que vous dites sans arrêt. On allait travailler dans ce sens-là. »
Cécile Ladjali, « Éloge de la difficulté » in George Steiner et Cécile Ladjali, Éloge de la transmission, Albin Michel, 2003, page 56.
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Une très belle photo de Cécile L a été prise par Olivier Roller, vous trouverez le lien en cliquant sur "sans moi"... elle a un physique d'héroïne de tragédie grecque je trouve !
Rédigé par : sans moi | 16 mars 2005 à 10:50
Merci Christie. Un visage beau et tragique en effet. Si "l'allégresse est savoir", comme le disait Rilke, le savoir ne semble pas être toujours allégresse. Je viens à l'instant d'apprendre que Cécile Ladjali ne se rendra pas comme prévu à Laval ce 19 mars, mais le 29 mars.
Rédigé par : Angèle Paoli | 16 mars 2005 à 11:18