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L’espace fuit et
c’est nous qui restons
longtemps transis de vie
au bord des crépuscules
L’espace fond et
c’est nous qui marchons
à l’aplomb des hauts sentiers
rédimés, ô tristes rituels
L’espace ennuie et
nous qui repeuplions
de mots et d’amertume
l’offrande d’être ici
L’espace meurt et
c’est nous qui pleurons
sans cri, sans rémission
toute voix nous sectionne
L’espace espère et
il troue l’horizon
pour sauver la partie
de drames ordinaires
L’espace est clos et
toute remontrance
nous gèle ou pétrifie
la noirceur nous flagelle
L’espace femme et
homme tout à la fois
par peur des insistances
c’est nous qui le fuyons.
(c) M.P., 28 février 2005
Rédigé par : M.P. | 28 février 2005 à 11:41
L’oriflamme du Sud, à dix heures ce matin _______
Le soleil ce matin entrouvrait son doux manteau. Il s’illuminait d'une chaleur discrète pour une rude bataille quotidienne : refaire cette guerre millénaire aux nuages, assécher les larmes des pays de grisaille. Et, comme un oriflamme du Sud, il est venu imbiber nos cours de ses halos, emplir nos mains nues tendues vers l'étranger, pour que notre accueil accompagne son humanité.
Amicizia
Guidu _______
Rédigé par : Guidu | 03 novembre 2006 à 17:55