Je suis loin… Là-bas. Je marche dans le hameau de Piéve, près du clocher, au cœur du village. Mon ami Guidu m’écrit :
Cara Anghjula,
Je t’ai longtemps cherchée par les rues ensoleillées d’Aix-en-Provence. En vain… Je t’ai enfin trouvée. Ce soir. Sous le soleil couchant de Canari.
Guidu
Anghjula, Place du Campanile, Piéve, Canari
Image, G.AdC
Retour au répertoire de février 2005
Cara Anghjula_____________
En ce 9 juin 2005 !
Aujourd’hui
A Canari
Il faisait gris
Et je m’en viens
Te prendre par la main
à Amiens
Pour rire sous les palmiers
De nos rives ensoleillées
Et te ramener
Vers cette Terre
Notre île hémisphère
Celle de nos pères
Bon anniversaire !
Tanti baci
Guidu_____________
Rédigé par : Guidu | 09 juin 2005 à 00:15
Je ne rivaliserai pas avec le poème de Guidu, le mien serait bien trop mauvais :)
Alors je détache un tout petit morceau de mon coeur, je le pose au bout de mes doigts et je souffle de toutes mes forces pour qu'il ne se perde pas sur le chemin qui doit le conduire à Amiens. En le secouant un peu (il est parfois rebelle!), tu l'entendras te délivrer ces mots: JOYEUX ANNIVERSAIRE MICHELE!
Rédigé par : Marielle | 09 juin 2005 à 06:50
Pour toi, Michèle, ma belle, cette chanson que j'ai chantée hier soir avec tous tes ami(e)s pour ton anniversaire et ton départ en pré-retraite.
"Oui, c'est cela.
Un éblouissement dans les mots anciens.
L'étagement
De toute notre vie au loin comme une mer
Heureuse, élucidée par une arme d'eau vive."
(Yves Bonnefoy)
Rédigé par : Yves | 09 juin 2005 à 07:33
Recevoir, partager, donner, découvrir,
magie des mots qui viennent illuminer les miens.
Pour ce rayon de soleil quotidien, cette chaleur, cette tendresse , merci.
Alors tout simplement "Joyeux Anniversaire"
Timidement je vous appelle Michèle
Elisabeth
Rédigé par : ludecrit | 09 juin 2005 à 10:43
CONCERTO DE L'ATLANTIDE POUR ANGHJULA
Dans le studio tout éclairé
Le piano fait le gros dos
Tout seul je m'y suis installé
Ecoute, écoute un concerto
La lumière blanche a décliné
Le clavier en éventail
A les lèvres écarquillées
Regarde, regarde le corail…
Répétition
Notes égrainées
Orchestration
Acidulée
De l'eau qui coule
En gouttes de jade
Un son de houle
Comme une cascade.
Un seul accord en mi-mineur
Ma voix à peine éraillée
Une mélodie du bonheur
Danse, danse, ma destinée
Cette sonorité me fascine
Une harmonie de l'Atlantide,
Des effets de cocaïne
Chante, chante c'est splendide…
Mes boots bleues sur les pédales
Le reflet des projecteurs
En un climat de récital
Pense, pense au bonheur
Mes doigts légers sur de l'ivoire
Retiennent la course des heures
Vienne, vienne la gloire...
Ce 9 juin 2006, bon anniversaire !
Tanti baci
Guidu________
Voici le carton d’invitation pour ce CONCERTO">http://static.flickr.com/78/163072361_1db35c6ae4_o.jpg">CONCERTO !
Rédigé par : Guidu | 09 juin 2006 à 09:24
Merci, Guidu, je savais qu'il y avait une surprise tendre et attentionnée pour moi aujourd'hui. Je la découvre à l'instant, avec bonheur et émotion. Comme tous les cadeaux qui me viennent de vous. Merci, cavaliere.
Alors, comme ça, vous avez troqué votre objectif pour un vieux piano dézingué qui m'invite au voyage au-delà des Colonnes d'Hercule. Vous me tentez, savez-vous ! l'Atlantide, encore l'un de mes vieux rêves fous, orchestré par la sauvage et indomptable Antinéa!
Je souris en imaginant votre silhouette d'artiste pliée sur le clavier déjanté, et les boots bleues... Irrésistibles !
Tanti baci, cavaliere.
Rédigé par : Angèle Paoli | 09 juin 2006 à 21:38
Très chère Angèle, comme vous ils sont nés un 9 juin, et ils ont écrit :
…
Le port est encombré de péniches, de chalands, de cargos peints en rouge et en noir où l’on charge des corbeilles de citrons et d’orange, des fûts de vin et de vinaigre. De grands voiliers chargés de poteries, de sacs de grain, de corbeilles de figues sèches se balancent le long du quai. De gais grincements de cabestans, un brouhaha confus et joyeux, des claquements de voiles, des ploufs de rames, le cri des mouettes. La sirène du Luigi Rizzo, le petit bateau à vapeur qui assure le service entre Milazzo et Lipari, les appelle une fois, deux fois. […] Et voilà qu’au fond de l’horizon une, deux, trois, cinq îles émergent de l’eau ; là-bas au loin, le cône solitaire du Stromboli, très haut sur les flots agités, secoue sa longue crinière de fumée noire…
Curzio Malaparte, La Tête en fuite ____
….
Ce fut, un soir, en septembre,
Vous étiez venus m'attendre,
Ici même, vous en souvenez-vous ?
A vous regarder sourire,
A vous aimer, sans rien dire,
C'est là que j'ai compris, tout à coup,
J'avais fini mon voyage,
Et j'ai posé mes bagages,
Vous étiez venus au rendez-vous,
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous,
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je suis venu pour vous dire,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous..
Barbara, Ma plus belle histoire d'amour _____
Bon anniversaire !
Amicizia
Guidu ____
Ps: vous et moi nous aurions pu l'écrire, car nous l'avons vécu (passé incitatif!)
Rédigé par : Guidu | 09 juin 2007 à 01:26