Image, G.AdC « Femme j’étais et femelle je me retrouve pour en souffrir et pour en jouir...[…] Que faire ? […] écrire, brièvement, car l’heure presse, et mentir… » Colette, La Vagabonde, Robert Laffont, Collection Bouquins, I, 1989, pages 905 et 926, citation reprise en exergue de l’ouvrage de Julia Kristeva, Le Génie féminin, tome III, Colette, Fayard, 2002. « Je laisse, à chaque lieu de mes désirs errants, mille et une ombres à ma ressemblance, effeuillées de moi, celle-ci sur la pierre chaude et bleue des combes de mon pays, celle-là au creux moite d’un vallon sans soleil, et cette autre qui suit l’oiseau, la voile, le vent et la vague. Tu gardes la plus tenace : une ombre nue, onduleuse, que le plaisir agite comme une herbe dans le ruisseau… Mais le temps la dissoudra comme les autres, et tu ne sauras plus rien de moi, jusqu’au jour où mes pas s’arrêteront et où s’envolera de moi une dernière petite ombre… » Excipit de La Vagabonde, Robert Laffont, Collection Bouquins, I, page 941. |
■ Colette sur Terres de femmes ▼ → 28 janvier 1873 | Naissance de Colette → 27 avril 1907 | Colette publie sa première nouvelle → 10 décembre 1908 | Lettre de Colette à Missy → 21 septembre 1910 | Lettre de Colette à Missy → 29 juillet 1922 | Début de la parution du Blé en herbe de Colette dans Le Matin → 3 février 1923 | La Vagabonde → 21 janvier 1934 | Colette, La Jumelle noire → Colette au Crotoy → (dans la galerie Visages de femmes de Terres de femmes) Portrait de Colette ■ Voir aussi ▼ → le Site de La Société des amis de Colette |
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Magnifique. Tout simplement magnifique.
Le travail de Guidu est beau, intime. Quel cadeau!
Les mots me manquent, alors je ne dis que des banalités. Je finirai bien par trouver les mots pour dire ce que je ressens, ce que mon intime ressent.
Plus tard...
Rédigé par : Hecate | 01 février 2005 à 10:22