13 janvier 1941/Mort de James Joyce
Le 13 janvier 1941 mourait James Joyce.
Nora, sa compagne, choisit pour les funérailles une couronne de feuillage vert en forme de harpe. Elle confie à son ami Paul Ruggiero : « Ho fatto questa forma per il mio Jim che amava tanto la musica » [j’ai choisi cette forme pour mon Jim qui aimait tant la musique. »
Source : Brenda Maddox, Nora, Albin Michel, 1990, page 431.
On the Beach at Fontana
“Wind whines and whines the shingle,
The crazy pierstakes groan;
A senile sea numbers each single
Slimesilvered stone.
From whining wind and colder
Grey sea I wrap him warm
And touch his trembling fineboned shoulder
And boyish arm.
Around us fear, descending
Darkness of fear above
And in my heart how deep unending
Ache of love !”
James Joyce, "On the Beach at Fontana", Poetry, vol. XI, n° 2, Chicago, novembre 1917, pp. 70-71.
« Le vent geint et les galets geignent,
La jetée, ses pieux fous gémissent ;
Une mer sénile dénombre
Ses galets, de vase argentés.
Du vent qui geint, de la mer grise
Plus froide encor, je le défends
Et je sens trembler son épaule
Aux frêles os, son bras d’enfant.
Partout la mer autour de nous,
La nuit de la peur qui descend
Et si profonde dans mon cœur
La douleur, sans fin, de l’amour ! »
Trieste, 1914
James Joyce, Œuvres I, Poèmes d’api, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade,
page 50.
Voir aussi :
- 2 février 1922 : première publication d’Ulysse
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Chère Angèle Paoli, pourriez-vous nous préciser le nom des traducteurs, car il vous arrive, me semble-t-il, de proposer votre propre traduction de certains des textes que vous publiez ? Cela nous permettrait de savoir si nous découvrons une traduction inédite (ce qui est toujours un très grand plaisir, - j'ai tenté jadis un "appel à traduction" sur le site zazieweb.fr, en publiant un poème en anglais mais je ne fus hélas pas entendue -. C'est dire si j'aime vous voir proposer vos propres traductions de vos textes préférés. Le traducteur n'est pas un traître pour moi, mais avant tout un grand amoureux, la traductrice n'est pas une traîtresse mais une grande amoureuse....
Rédigé par: Florence Trocmé | le 13 janvier 2005 à 19:27
Libiam
« Libiam nel lieti calici
Che la bellezza infiora
E la fuggevol’ora
S’inebbri a voluttà. »
« Buvons dans les joyeux calices
Que fleurit la beauté ;
Et que l’heure fugitive
S’enivre de volupté. »
Giuseppe Verdi, La Traviata, Acte I, Scène II.
Rédigé par: YvesT | le 13 janvier 2005 à 18:14