Asphodèles du Cap Corse
(Canari-Vignale).
D.R. Ph. angèlepaoli
L’ASPHODÈLE, PLANTE DU SALUT
« L’asphodèle est de tous "les bons passages". Entre ciel et terre, terre et tombe, saison et saison. Veille et sommeil aussi, et ses feuilles douces, soyeuses, gonflent les paillasses des transhumants ou bien des vieux qui vont nous quitter et des enfants qui nous arrivent. [...] les feuilles d’asphodèles comme celles du hêtre sont imputrescibles et ne gardent pas l'odeur de l’urine. Entre l’obscurité et la lumière, « luminellu »; entre le froid et le chaud, « incendime »; entre l’incult de la forêt ou du maquis et la culture des champs et des jardins, plante de la friche, « san-martinu »...
Est-ce une fleur ? Une plante ? Un arbre ? Il semble relever d’une catégorie impossible [...] nous ignorons tout de la taxinomie populaire corse. On peut cependant penser, à partir de certains indices, qu’il y a un statut intermédiaire n’entrant pas tout à fait dans les catégories de la botanique scientifique. Ceccaldi dans son dictionnaire nous dit qu'« arbucciu » signifie "arburucciu" (petit arbre), ce qui est faux linguistiquement [...]. L'auteur introduit ici un sens tiré sans aucun doute du savoir local et il nous propose une étymologie fantaisiste comme on dit d'une étymologie populaire. Cette "classification" est confirmée par un récit recueilli aujourd'hui même à Ucciani. Il nous raconte l'une des nombreuses aventures de Bartolu, un personnage qui, à la manière de Grossu-Minutu, a l'art de se tirer toujours des mauvais pas.
Condamné à mort par la reine, il va être pendu. Il accepte le verdict mais demande "una grazia" (une dernière faveur). Il souhaite choisir l'arbre auquel il sera pendu, ce qu'on lui accorde. Les bourreaux le conduisent à travers les forêts. Aucun arbre n'est à son goût. Ils parviennent dans un champ couvert d'asphodèles, et désignant un beau "tirlu" : " - voilà mon arbre !". [...] Lié à cette plante moins haute que lui, Bartolu a échappé à la mort. Il a retourné la situation, aboli l'ordre sans passer par la rébellion, acceptant sans la subir, la loi de la reine. Au moment de mourir, il s'est amarré à l'asphodèle qui l'a réancré dans la vie.
Plante du salut, une fois encore. »
Arburi, Arbe, Arbigliule, Savoirs populaires sur les plantes de Corse, Livre édité avec de nombreux collaborateurs pour le compte du Parc Naturel Régional de la Corse, BP 417, 20184 Ajaccio Cedex, 2003 (Quatrième édition), selon une maquette et une mise en page de Jean Garcia. Extrait d'un article de Lucie Desideri, L’Asphodèle, page 294.
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COMMENTAIRES et CITATIONS :
Voir aussi l'article "Asphodèle" du site nature.jardin.free.fr dans lequel je note tout particulièrement les remarques suivantes concernant la Corse :
« Fleur sacrée dans la mythologie grecque et romaine, emblème de la résurrection, relatée par Homère (l'Odyssée) qui l'associait aux Champs Elyséens où séjournaient les âmes des morts, qui se nourrissaient de leurs racines. Association reprise dans les œuvres poétiques de Victor Hugo ('parfum d’asphodèle' de Booz endormi) et André Chénier ( «L’Aveugle »). L'asphodèle revêt encore de nos jours une importance symbolique en Corse, Grèce et Italie. En Corse (Asphodelus microcarpus Viviani.), durant les fêtes de la Toussaint, les épis floraux étaient trempés dans de l'huile d'olive, puis allumés et déposés près des tombes. Ce genre comprend une quinzaine d'espèces d'annuelles et de vivaces, originaires des régions méditerranéennes et d'Asie Mineure. En Europe le genre fait partie des plantes protégées. Il a les propriétés de résister au feu. »
Je cite les vers de Hugo et de Chénier :
• « Booz ne savait point qu’une femme était là,
Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d’elle.
Un frais parfum sortait des touffes d’asphodèle ;
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala. »
Victor Hugo, La Légende des siècles, « Booz endormi ».
N.B. Le TLF (Trésor de la langue française) note l’emploi chez Hugo du mot asphodèle au singulier (« comme s’il s’agissait d’une matière »), mais je remarque que Chénier écrit aussi asphodèle au singulier.
• « Puis il ouvrait du Styx la rive criminelle,
Et puis les demi-dieux et les champs d’asphodèle,
Et la foule des morts […] »
André Chénier, «L’Aveugle », vers 189, 190, 191.
• Autre citation fournie par le TLF :
« Parmi les plantes, la mauve rampante avec ses fleurs rayées de pourpre, et l'asphodèle avec sa longue tige garnie de belles fleurs blanches ou jaunes, se plaisent à croître sur les tertres funèbres. La blanche ne vient guère que dans les parties méridionales de la France et de l'Europe, où de tout temps elle s'harmonise, ainsi que la jaune, avec la mauve. »
Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814, p. 101.
• Voir aussi le poème « Pholoé » de Leconte de Lisle, tiré des Poèmes antiques, où le mot asphodèle est employé au féminin :
« Oublie, ô Pholoé, la lyre et les festins,
les dieux heureux, les nuits si brèves, les bons vins
et les jeunes désirs volant aux lèvres roses.
L' âge vient : il t'effleure en son vol diligent,
et mêle en tes cheveux semés de fils d'argent
la pâle asphodèle à tes roses. »
Ci-dessous le COMMENTAIRE de ymmage en date du 19 décembre 2004 :
« Hastula Regia, le bâton royal ! Ainsi est encore nommée l'asphodèle. Aucune plante, que je sache, n'est pourvue de tant de noms divers. On l'appelle aussi "bâton de Yâqûb", et le chasseur Orion le porte lorsqu'il chasse. Ainsi désigne-ton son baudrier céleste qu'en la contrée où je me trouve on nomme : I tre Urdinati.
[...]
Ce pays-ci est plein de récits et légendes que je m'efforce de comprendre et dont je m'assure que la cohérence, qui n'est pas immédiatement perceptible, recouvre un monde de savoirs que symbolise l'asphodèle. »
Jacques Lovighi, Le Sultan des asphodèles, Editions Autres Temps, 1995, pages 25-26.
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I
À l'île attaché on aperçoit :
des fleurs marines éjouie d'aurore,
des monts posant leurs ombres sur l'aile
d'une buse. On sent que le silence
écoute le moindre bruissement
de soi. On se détache. On se tait.
Une voix rassemble nos pensées :
« tu dois enterrer le jour d'avant,
les mains pleines d'asphodèles vives ».
JF AGOSTINI
Extrait d' Equinoxes
le 21 novembre 2005
Rédigé par : Jean-François Agostini | 04 décembre 2005 à 14:41
Je suis bouleversée par ces trois vers, les vôtres:
Une voix rassemble nos pensées :
« tu dois enterrer le jour d'avant,
les mains pleines d'asphodèles vives ».
Je n'ai pas de mots pour dire à quel point c'est ça ! Vous êtes au coeur. Au coeur de l'île, au coeur de ceux/celles qui la portent en eux. Au coeur de ma propre problématique! J'en suis complètement remuée. Merci, j'ai les larmes aux yeux.
Vos poèmes sont beaux, beaux et simples (en apparence du moins) et ils me touchent, me chavirent. Nous sommes pétris dans la même glaise. Et c'est une chance de pouvoir vous le dire. De pouvoir partager ce qui nous consume. C'est paradoxalement un bonheur.
Rédigé par : Angèle Paoli | 04 décembre 2005 à 20:02
Ni corse ni botaniste, mais terre à terre et curieuse, je vous remercie d'avoir eu l'idée lumineuse de montrer à quoi ressemble, de près et de loin, l'asphodèle tant célébrée ici.
Rédigé par : pascale | 04 décembre 2005 à 20:55
L'asphodèle est une plante dont, selon Hérodote, les Nasamonians (les gens de Nazca) qui vivaient près de la Grèce en 2000 A.-C., ont fait des toiles pour couvrir leurs momies (momias), qui restaient asseyès, comme les momies (momias) d'Amérique du sud.
Marie Laforêt cite l'asphodèle dans une des plus belles chansons de sa période de récitals, avec un poème étonnant. Cette chanson est une fusion de musique celtique et andienne, extrait d'une chanson juive. Cette chanson étrange, très étrange, s'appelle Mes bouquets d'asphodèles [YouTube].
La chanson, Marie la chante en trois versions, la première est inconnue avec voix de soprano, la deuxième avec voix de mezzo, la troisième avec voix de basse.
A bientôt
Rédigé par : luis | 26 décembre 2006 à 16:37
=> Luis, merci pour cette chanson de Marie Laforêt que j'avais totalement oubliée. Une chanson triste, même si elle parle d'un amour unique et grand. Mais l'asphodèle, chargée de mémoire, comme nous le rappelle ces rituels anciens que je ne connaissais pas, ne peut être une fleur dénuée de mélancolie.
=> Pascale, ce matin, sur les talus, j'ai ramassé une pleine brassée de tiges sèches (ferlucci) pour alimenter le feu de cheminée. Et déjà, les touffes des fleurs futures sont là, chaque jour un peu plus hautes. En avril, le maquis tout entier bruira des massifs d'asphodèles.
Rédigé par : Angèle Paoli | 28 décembre 2006 à 14:42
Albucci pè Anghjula
Anghjula, Guidu vient de me transmettre ce bouquet d'asphodèles qu'il a conçu pour toi. Je le mets en ligne.
Rédigé par : Yves | 28 décembre 2006 à 16:37
La belle Marie, surnommée "la fille aux yeux d'or", vous vous souvenez ?
Amitiés
Rédigé par : Pascale | 30 décembre 2006 à 13:14
Le grand Hugo connaissait lui aussi l'asphodèle. Je suis tombée par hasard aujourd'hui sur cet extrait de "Booz endormi" dans La Légende des Siècles :
"Booz ne savait point qu'une femme était là,
Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d'elle.
Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle ;
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala."
Amitiés
Rédigé par : Pascale | 01 février 2007 à 15:20
Mais, chère Pascale, cette citation figurait déjà en Commentaire ci-dessus, à côté de Chénier.
Je propose une ALTERNATIVE RABELAISIENNE : Que vaut-il mieux ? Asphodèle ou oison ? Ci-après, Pascale, la fin du chapitre XIII de Gargantua :
« Et ne pensez que la béatitude des héros et semi-dieux qui sont par les Champs-Elysiens soit en leur asphodèle, ou ambroisie ou nectar, comme disent les vieilles icy. Elle est, scelon mon opinion, à ce qu'ils se torchent le cul d’un oyzon, et telle est l'opinion de Maître Jehan d'Escosse. »
Rabelais, Gargantua, in Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, page 46.
Rédigé par : Yves | 01 février 2007 à 21:45
Je serai, quant à moi, plus pragmatique. J'observe les asphodèles jour après jour au cours de mes balades quasi quotidiennes. Jusqu'alors, les longues tiges sèches (les ferlucci) étaient encore bien arrimées dans la terre. Mais, au fur et à mesure que les touffes nouvelles grandissent et prennent de l'étoffe, les tiges sèches se détachent d'elles-mêmes pour laisser la place aux futures pousses. Que j'attends avec la plus grande impatience, bien sûr!
Rédigé par : Angèle Paoli | 01 février 2007 à 22:12
les fleurs m'importent à la vie
oui j'aime sans connaître tous les parfums
sans toucher toutes les épines
oui j'aime la nature et ses saveurs sans me douter de tous les talents qu'elle abrite et des dons qui sont encore mystère.
superbes photos.
Rédigé par : Pant | 03 février 2007 à 14:42
Ce site me plaît. J'y reviendrai. Je cherchais des infos sur l'asphodèle, de tous ordres, botanique, etc...
Merci pour la belle photo d'asphodèle (c'est la plus jolie que j'ai trouvée). Je vous recontacterai pour la mettre sur un blog qui s'appelle asfodela et que je viens d'ouvrir.
Vive cette terre de femmes, saine et rafraîchissante!
Bien cordialement,
Francine
Rédigé par : Francine Leseney | 26 juin 2007 à 22:27
Je suis chanteuse du groupe XKTdra et j'ai écrit une chanson qui s'intitule "Champs d'Asphodèles". Vous pouvez l'écouter en cliquant sur ce >lien.
Rédigé par : cat | 02 septembre 2007 à 21:04
Merci d'avoir créé un blog aussi instructif.
J'ai vu plusieurs sites sur l'Asphodèle et j'en connais un dont son auteure poète nous ravive le coeur et l'esprit.
Il se nomme : Asphodèle. Son titre est au singulier, preuve sans doute que l'on s'adresse à la fleur elle même, non à ses ramifications.
Pour ceux qui voudraient aller s'y promener, cliquer ICI. Il y a une belle photo de ladite fleur, en page d'accueil.
Rédigé par : Aude | 07 octobre 2007 à 22:24
Voici un autre court extrait de l'ouvrage Arburi, arbe, arbigliule, Savoirs populaires sur les plantes corses qui concerne l'asphodèle et figure sur notre site :
"L'asphodèle pousse partout. Elle s'accommode
de toutes les terres. Elle fleurit au printemps, sèche l'été. Ses fleurs attirent les abeilles.
La tige sèche servait de flambeau dans les maisons, dans les cabanes ou pour voyager la nuit.
On l'utilisait aussi pour allumer le feu. La nuit de la Saint Jean on s'en servait pour faire du feu et pour faire du bruit en frappant sur les pierres.
Avec les feuilles on faisait des matelas, des selles.
Les bêtes mangent son feuillage sec. "Ils mangent l'asphodèle quand elle est battue par le mistral" (Evisa).
Le tubercule de l'année pouvait être consommé. On en faisait aussi une eau de vie (Barchetta).
Expressions :
- Il a les jambes comme des tiges d'asphodèles (fines et peu résistantes, Rennu).
- Une bonne année d'asphodèles annonce une bonne année de châtaignes (Bastelica).
- Il ne connaît plus l'asphodèle (Capi corsu). Se dit du Corse expatrié qui a tout oublié de ses origines.
Feu d'asphodèle (Santu Petru di Tenda). Cela équivaut à : feu de paille.
Amicizia
Nadine
Rédigé par : Nadine Manzagol | 08 octobre 2007 à 05:56
Je suis un "journalier" de la nature en Armagnac depuis 50 ans.....seul ....comme tous les ans je rencontre l'asphodèle chez moi avec les mêmes émotions.......je croyais être parmi les seuls à vivre leur vie jusqu'à ce jour..........je suis heureux de me mêler à votre concert pour l'asphodèle..........en plus c'est mon premier contact avec les Corses ! Bravo pour vos vibratos !
Jean Claude
Rédigé par : larrieu | 29 janvier 2008 à 20:35
Merci de votre visite, Jean-Claude. Peut-être les asphodèles d'Armagnac ne sont-elles pas tout à fait identiques à celles de Corse. Il y a, pour toute chose dans la nature, tant d'espèces différentes. Ainsi de l'hellébore, par exemple, dont il existe deux espèces endémiques sur l'île !
Les touffes d'asphodèles se sont bien développées ces jours derniers. Mais les hampes qui portent les grappes de fleurs ne sont pas encore sorties. Je les surveille attentivement, jour après jour sur les talus. Elles seront prêtes pour mars, période de leur pleine efflorescence, ici, en Corse.
Rédigé par : Angèle Paoli | 29 janvier 2008 à 22:26
Ce blog est l'un des plus intéressants que j'aie eu à lire. Bravo !
J'aimerais ajouter une autre fonction de l'asphodèle que j'ai trouvée dans l'oeuvre de l'entomologiste J.H. Favre : d'après ce scientifique, elle joue un rôle important dans la reproduction de la cigale. J'ai pu vérifier en découpant longitudinalement une baguette d'asphodèle sèche et percée de nombreux petits trous, qu'elle contenait effectivement les restes des oeufs de cigales comme le décrit le scientifique.
N'est-ce pas merveilleux ? L'emblème de la résurrection dans la mythologie sert effectivement à la reproduction, en quelque sorte, la renaissance des cigales.
Rédigé par : Christiane Capard | 24 mai 2008 à 17:27
Le hasard fait bien les choses... Je viens de terminer le livre de Miss Carrington Mazzeri, finzioni, signadori dans lequel elle décrit les benandanti qui, comme les mazzeri, opéraient dans ce monde mystérieux, intermédiaire, où, croyant que leur esprit quittait leur corps, ils allaient parcourir de grandes distances, agissant, eux, pour le bien de leur communauté. Ils sortaient la nuit pour combattre leurs ennemis, équipés de plantes sauvages en guise d'armes, nous dit Miss Carrington. Cette plante, c'était l'asphodèle...
D'autre part,la Vierge Marie est porteuse du Lis lorsque l'Archange vient lui annoncer sa "mission". N'est-ce pas là encore une plante signifiante de ce "monde intermédiaire", comme l'asphodèle appartenant elle aussi à la famille ...des liliacées.
Et puis merci à tous pour la richesse de vos propos sur Terres de femmes, et surtout à Angèle qui a su donner une lumière particulière en ce dimanche d'où je vous écris.
Marcu.
Rédigé par : Marcu Leonetti | 30 novembre 2008 à 11:23
Bonjour, j'ai des abeilles et je découvre les asphodèles pour de vrai, après les avoir lues en vers.
Je souhaite en disséminer quelques plants près de mes ruches...
Ce site est une merveilleuse découverte. Bien que loin de la Corse, j'espère que les asphodèles se plairont sur nos sols sableux...
Rédigé par : Barbarmande | 29 avril 2009 à 13:50
Le hasard!le hasard n'est-il pas une simple vue de notre esprit;en tout cas d'une patiente rencontre à une autre plus intriguée j'ai découvert ce curieux cierge fleuri qui jusqu'à peu était sans nom mais m'intriguais;puis de curiosité en curiosité(peut-être le hasard,encore lui)je suis tombé sur vous,sur l'asphodèle.Merci.
Olivier
Rédigé par : olivier | 30 juin 2013 à 06:59
bonjour NADINE,
pourriez vous me communiquer ses trois proverbes en corse, svp,
c'est pour un de mes blog,
merci en avance,
cdlmt
Miluna
"""Expressions :
- Il a les jambes comme des tiges d'asphodèles (fines et peu résistantes, Rennu).
- Une bonne année d'asphodèles annonce une bonne année de châtaignes (Bastelica).
- Il ne connaît plus l'asphodèle (Capi corsu). Se dit du Corse expatrié qui a tout oublié de ses origines.
Feu d'asphodèle (Santu Petru di Tenda). Cela équivaut à : feu de paille."""
Rédigé par : Galaxia Chilloutmusicdesigner | 02 septembre 2013 à 15:26